« C’est comme ça que les Pacers jouent au basket », confiait à ESPN le MIP 2013, satisfait que le plan mis en oeuvre ait fonctionné. « Nous avons verrouillé et apporté les aides nécessaires en défense. »Face à la volonté de ses adversaires, Carmelo Anthony a vécu une soirée compliquée. Auteur de 21 points à 6 sur 16 aux shoots, le leader des Knicks n'est jamais parvenu à prendre l'ascendant sur une défense d'Indiana appliquée et bien décidée à le décourager.
« Ils nous ont dominé au rebond. Ils ont gagné la bataille aujourd’hui, sur des petits détails. Nous ne sommes pas parvenus à scorer. On ne peut battre personne en marquant 71 points », analyse Melo avec lucidité.Heureux du mauvais tour joué aux gâchettes de Big Apple, limitées à seulement 3 shoots primés, Frank Vogel pouvait de son côté se réjouir que ses joueurs aient appliqué ses consignes à la lettre en parvenant à faire baisser le pourcentage des Knicks à longue distance.
« Nous ne voulions pas le faire en abandonnant la défense sous le cercle », explique Vogel. « Mais nous avons été en mesure de défendre dans la peinture et à 3 points. C’était l’objectif. »Reste maintenant pour les Pacers à reproduire pareille performance pour faire le break dans la série. Et si on en croit David West, le match de cette nuit devrait servir de référence pour la suite des événements.
« Nous n’avons pas changé grand-chose d’un point de vue physique. Je pense qu’on a été un peu plus précis défensivement en ce qui concerne la communication. On a été plus solide sur certaines choses. Nous ne leur avons pas permis de réaliser des choses qu’ils sont parvenus à accomplir lors du match 2, à New York. »