Pas de prolongation pour Deandre Ayton, pourquoi les Suns prennent un risque

Les Phoenix Suns se sont peut-être grillés auprès de Deandre Ayton, un joueur censé incarner le présent et le futur de la franchise.

Pas de prolongation pour Deandre Ayton, pourquoi les Suns prennent un risque
Les joueurs de la promotion 2018 étaient éligibles à une extension de contrat pendant l’intersaison. La plupart ont donc pu dénicher un nouveau deal, parfois bien juteux. Mais pas Deandre Ayton, le premier choix de la cuvée. L’intérieur clé des Phoenix Suns n’est pas parvenu à trouver un accord avec ses dirigeants avant la deadline, fixée la nuit dernière. Alors ce n’est pas une surprise vu le tournant que prenait les négociations. Le jeune homme réclamait uniquement une prolongation au maximum sur cinq saisons. Pour un montant supérieur à 170 millions de dollars. Les Suns – et surtout leur propriétaire, Robert Sarver – ont refusé. Chaque partie est restée sur sa position jusqu’à la dernière minute. Résultat, Deandre Ayton sera free agent l’été prochain. Mais même à ce moment-là, la franchise de l’Arizona pourra encore s’aligner sur toutes les offres qui lui seront faites. Et si le management veut vraiment le garder, il faudra probablement raquer un contrat massif (mais plus court, sur quatre ans). Le joueur peut aussi décider de signer la Qualifying Offer à l’issue de la saison pour se retrouver libre et sans aucune contrainte en 2023. Un pari risqué et un extrême recours pour ceux qui veulent absolument quitter leur première équipe. Les Suns lâchent le pactole pour Mikal Bridges, toujours pas pour Ayton En tout cas, l’échec de ces négociations laissera un goût amer dans la bouche de Deandre Ayton. Les Suns n’ont cessé de lui répéter qu’ils ne le voyaient pas comme un joueur au maximum. Dans le même temps, Luka Doncic, Trae Young, Michael Porter Jr et Shai Gilgeous-Alexander ont tous obtenu le pactole. Ses coéquipiers Mikal Bridges et Landry Shamet ont eux aussi bénéficiés d’une extension. Avec même 90 millions à la clé pour le premier nommé. Ayton s’en souviendra au moment de devenir free agent. Les Suns ont pris un risque avec l’une de leurs pièces maîtresses. S’il ne s’affirmera peut-être effectivement jamais comme une superstar – ce que son statut de premier choix de draft impliquait pourtant – le natif des Bahamas reste un jeune très intrigant. Il tournait à plus de 16 points et 10 rebonds la saison dernière tout en se distinguant des deux côtés du parquet lors du parcours héroïque de son équipe jusqu’en finales NBA.