« Il y a tout un tas de choses qui se sont passées. Que ce soit Tim Donaghy, que ce soit Magic Johnson qui annonce sa séropositivité, ou Ron Artest qui va dans les tribunes, ou Latrell Sprewell qui décide que ce serait une bonne idée d’étrangler son coach ou Gilbert Arenas qui amène un pistolet dans le vestiaire, ce sont des crises que j’ai dû gérer. »Quel a été le pire moment ?
« Chacune m’a empêché de dormir à sa manière. Mais The Brawl, qui s’est passé entre les Pistons et les Pacers, a fait que les médias ont utilisé pendant ce week-end les mots ‘thugs’ et ‘punks’ à propos de tous nos joueurs, ce qui m’a ramené à la manière dont les médias nous traitait dix plus tôt ou même avant. »Une réponse pas étonnante pour ce businessman et ce roi du marketing hors pair. De tous ces mauvais moments, c’est celui qui selon lui mettait le plus en danger le business qu’il avait développé. Des joueurs qui montent dans les tribunes pour se battre avec des fans, c’était ce qui pouvait arriver de pire pour l’image de la ligue, et une occasion inespérée pour ceux qui détestaient la NBA de l’attaquer et la stigmatiser.