« Les Nets ont de merveilleux sponsors. Ce qu’ils font est spectaculaire concernant les ventes d’abonnements et ils ont conservé une équipe qui à première vue devrait être compétitive. »Stern pourrait également bientôt se féliciter de la nouvelle convention collective signée en novembre dernier et qui avait fait grincer des dents dans le camp des joueurs. Mais peu importe car d'après lui, vingt équipes sur trente seront rentables dans l'année à venir. A Brooklyn, on est en tout cas déjà heureux de figurer sur le devant de la scène, à l'instar de Billy King, enchanté de voir le projet enfin aboutir.
« Avant, nous avions des brochures et des vidéos qui indiquaient : « Voilà ce que ce sera quand nous serons à Brooklyn ». C’est maintenant une réalité et je pense que cela va être génial pour les gens de Brooklyn et pour nos fans. C’est génial pour les joueurs de faire partie de quelque chose d’extraordinaire », a déclaré le GM des Nets.La construction du Barclays Center, la prolongation de Deron Williams et le transfert de Joe Johnson ont offert un nouveau visage à une équipe qui présentait l'un des pires bilans financiers de la ligue jusqu'à l'an dernier. Une nouvelle vitrine pour une équipe bien partie pour devenir une puissance financière et par conséquent une poule aux oeufs d'or pour la NBA. Avec un investissement global qui avoisine les 4,9 milliards de dollars (pour la construction de l'ensemble du complexe), Prokhorov ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin. Le milliardaire russe a déjà affirmé qu'il n'hésiterait pas à continuer à investir, quitte à payer la luxury tax au prix fort, pour construire une équipe capable de remporter un titre. A ce rythme là, Brooklyn pourrait alors voir sa valeur encore grimper à condition que les résultats sportifs soient rapidement à la hauteur des ambitions de ses dirigeants.