"Vous êtes fait de vos expériences passées. Ce n'est pas fini pour moi, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre", assure simplement Dave Joerger au Star Tribune.Assistant pour trois coaches différents (Marc Iavaroni, Johnny Davis puis Lionel Hollins) à Memphis depuis 2007, Dave Joerger est désormais sous le feu des projecteurs. Mais il n'est pas le genre de type à se mettre en avant. Dès son arrivée à la tête de l'équipe, il tenait à se présenter comme un col bleu dirigeant un groupe de cols bleus. Il n'est donc pas question de bouleverser la philosophie des Grizzlies, quitte à pratiquer "un basket vomitif" comme il le qualifie lui-même. C'est peut-être ça qui a motivé les dirigeants de la franchise a opter pour une promotion interne, en nominant donc Dave Joerger, plutôt que de faire venir un "grand nom" comme George Karl. Après avoir atteint les finales de Conférence, la franchise a voulu éviter les trop grands chambardements. Deuxième particularité, Joerger est un féru de statistiques, comme les nouveaux proprios et dirigeants des Grizzlies. Et même s'il ne veut pas modifier l'âme de Memphis, il entend imposer sa marque.
"Je dois être moi-même. Ces gars me connaissent en tant qu'assistant, maintenant je serai le coach principal. Mais je dois rester moi-même. Si j'essaye d'être quelqu'un d'autre, cela ne marchera pas."Dave Joerger fera donc du Dave Joerger et pas du Lionel Hollins. En revanche, il admet s'inspirer des méthodes des meilleurs, du Zen Master notamment, mais aussi de Flip Saunders, qu'il a eu l'occasion de fréquenter étant lui-même originaire du Minnesota. Il apprécie particulièrement les systèmes offensifs du nouveau manager des Wolves. En fait, dans le fond, Dave Joerger, c'est un mec simple qui "prend du plaisir à coacher, quel que soit l'endroit où il est". Cela tombe plutôt bien, le voici à la tête d'un des meilleures équipes de la Conférence Ouest.