« J’étais nerveux. […] C’était dur car j’étais seul. La plupart du temps (dans l’avion), je pensais: « j’entre dans une nouvelle ère, je dois rencontrer de nouvelles personnes et je ne sais pas quelle est la situation là-bas. », explique celui qui va finalement se détendre une fois que sa copine et sa famille le rejoignent sur place. « Après cela, tout était simple. J’ai commencé à ne plus avoir peur de faire des erreurs en parlant anglais avec les gens qui travaillent ici, mes coéquipiers. »A son arrivée à Philadelphie, Dario Saric n’est pas au meilleur de sa forme. Il est épuisé par sa dernière saison en Turquie ainsi que l’été avec la sélection croate. Son adaptation au jeu a forcément pris du temps.
« Je n’avais pas le temps de m’entrainer, de travailler sur moi-même, de venir et améliorer mon jeu pour être prêt. J’avais peur. », confesse-t-il. « La première fois que je me suis entrainé, tout allait trop vite. Tout était plus rapide que moi. J’étais fatigué depuis les Jeux Olympiques. »Peu à peu, le Croate réussit à se faire une place dans l’effectif. A la blessure de Joel Embiid, il prend alors une grande partie de l’attaque en main et impressionne. Il peut finalement tirer un bon bilan de sa saison rookie.
« C’était une longue saison, comme un marathon. », décrit le joueur. « Je ne suis pas seulement content car j’ai bien joué. Je suis content car j’ai rencontré 60, 70 personnes et tout le monde est gentil. Je n’ai eu de problèmes avec personne. Il y a un vrai, vrai groupe de bonnes personnes et j’adore travailleur avec eux. »Tout semble alors se passer à merveille pour Dario Saric. La saison prochaine des Sixers risque d’être intéressante, avec lui, le retour d’Embiid et les débuts de Ben Simmons.