"Je n'arrive pas à croire qu'il soit toujours ouvert à ce moment-là de la série", reconnait Tony Parker à Sports Illustrated. "Ils continuent de doubler sur Tim Duncan et moi, et Danny est tout seul. C'est un pur shooteur. Si vous le laissez seul, il va rentrer ses shoots."Même s'il y a sûrement un aspect psychologique derrière les paroles de TP, le constat saute aux yeux : Danny Green continue de détruire le Heat à coup de trois-points. Pour Dwyane Wade, le Miami Heat ne peut pas se reprocher grand chose sur sa gestion du cas Green.
"Il met des tirs de fou. Il en met quelques-uns en transition aussi. Ils courent beaucoup et il bénéficie des pénétrations de Tony Parker. Il a des tirs et il les met. Il faut donner du crédit aux Spurs, mec. Il n'y a pas beaucoup de gars qui tirent aussi bien, surtout en finale."On peut penser que les deux futurs Hall Of Famers ont raison. En effet, Danny Green se retrouve parfois étrangement seul mais il bénéficie de la circulation de balle et du jeu bien léché des Texans. De plus, il ne force pas même s'il a réussi certains tirs très importants avec un défenseur devant lui dans le Game 5. Erik Spoelstra fait donc une synthèse des deux versions :
"Il a des tirs ouverts et d'autres qui sont contestés. Ce sont les premiers qui sont en train de nous tuer."Danny Green a tout de même pris une ampleur non négligeable durant ces finals. Parfaitement intégré dans le système de Gregg Popovich, le joueur devient pour beaucoup un candidat légitime au titre de MVP si les Spurs venaient à être sacrés. En attendant, il s'estime simplement "béni d'être là" et heureux de "pouvoir profiter du travail de ses coéquipiers". Un discours digne d'un membre de la franchise texane, en somme. Il reste désormais à voir si le Miami Heat va faire des ajustements en défense lors du prochain match car si Green continue à shooter de la sorte, les Floridiens auront du mal à décrocher un deuxième titre consécutif...