« Je me suis bien senti », a-t-il confié à l'Indy Star. « Quand vous n’avez pas joué depuis si longtemps, vous voulez faire le maximum en défense pour vous mettre dans le rythme du match. Le public était fou. C’était super. Et nous avons gagné de 33 points (comme son numéro). C’est un peu ironique. »Si son rendement offensif a été perturbé par un évident manque de condition physique, Danny Granger a en revanche multiplié les efforts défensifs en s'offrant notamment un contre sur Dwight Howard.
« C’est exactement ce que je pensais voir. Je pense qu’il va avoir une période d’adaptation le temps qu’il retrouve sa mécanique de shoot et sa capacité à conclure les actions », explique Frank Vogel. « Mais j’ai aimé l’impact qu’il a eu sur le match en défense. Il y avait beaucoup de questions autour de son intégration mais il a partagé le ballon dès qu’il en a eu l’occasion. Il a pris les shoots ouverts dans le rythme des attaques comme nous lui avions demandé de le faire. Et il a défendu. Il a sorti un match solide en défense. »Un retour réussi, un coach heureux et une victoire à la clé. Il n'en fallait pas plus pour ravir une salle comble qui, à plusieurs reprises, s'est mise à scander le nom de celui qui fut pendant cinq saisons le meilleur scoreur de la franchise.
« C’est formidable », se réjouissait un Granger soulagé d'être enfin de retour. « J’ai eu droit à plusieurs standing ovations. Rien que de jouer à nouveau à la maison ça me donne une bouffée d’air frais. Cela m'a aidé à trouver mes jambes et mon rythme. »