« Il est redevenu qui il était, je dirais qu’il est à 98% », estime le capitaine, George Hill. David West poursuit : « Danny est en confiance. Il a faim. » Paul George va même plus loin : « Danny est prêt. Je parie qu’il va mettre 30 points par match. »On parie également que George fait dans le politiquement correct pour intégrer au mieux son coéquipier et ami. En effet, en l’absence de Danny Granger, le jeune joueur formé à Fresno State a pris les commandes de la franchise, s’offrant une prolongation de contrat à hauteur de 90 millions sur cinq ans. A titre de comparaison, Granger avait obtenu une extension de 60 millions sur la même durée après son titre de joueur ayant le plus progressé, soit 30 millions de moins. Mais soyons clairs, il ne s’agit pas de chercher des problèmes là où il n’y en a pas. Danny Granger n’a pour l’instant manifesté aucune intention de reprendre l’équipe en main. Il viendra, à priori, chiper la place de Lance Stephenson dans le cinq.
« Il n’y aura pas de compétition, ils auront tous les deux un temps de jeu digne d’un starter », tempère Frank Vogel, le coach.Danny Granger aurait pu apporter du scoring en sortie de banc. Finalement, ce rôle semble réservé à Luis Scola. Il sera donc le lieutenant de Paul George. Libéré d’une pression – le garçon n’a pas les épaules d’un franchise player – il profitera des espaces crées par son jeune coéquipier pour scorer avec plus de facilités. Pour l’instant, il préfère rester modeste :
« Je ne vais pas dire : ‘Je vais être très fort’ pour ensuite faire une rechute. J’attends d’abord de passer le training camp. »Le training camp sera d’une toute autre intensité que les entraînements estivaux de Danny Granger. S’il passe la pré-saison sans difficulté, il sera à coup sûr prêt pour retrouver sa place de starter. En une saison, il est finalement passé de franchise player au sein d’une équipe capable de jouer au mieux une demi-finale de conférence à lieutenant de luxe pour un candidat aux finales NBA. Un bon compromis non ?