« Nous avons eu des conversations sincères avec D’Angelo, comme avec tous les autres gars. Il connait nos attentes », déclare le GM Sean Marks. « Il sait que défensivement, il doit progresser. Mais il doit aussi s’améliorer dans plusieurs choses, dans son jeu globalement. »
C’est certain, D’Angelo Russell est encore loin d’être un joueur « fini », il lui manque encore certaines choses. Malgré tout, en terme de talent, il a ce qu’il faut. Reste maintenant à endosser le costume de patron, parfois trop lourd pour certains.« Nous savons tous qu’il rend les joueurs meilleurs, il a un QI basket élevé. Maintenant, comment va-t-il utiliser ça sur le terrain, avec un nouveau groupe et des gars avec qui il n’a jamais joué ? Comment la confiance va naître entre eux ? Comment Caris (LeVert) et lui vont-ils s’entendre ? Comment Jeremy (Lin) et D’Angelo vont-ils cohabiter sur le terrain ? », s’interroge Marks. « Le leadership, c’est son affaire. Nous pouvons évidemment l’aider à ce niveau. Au poste où il joue, il faut être un leader dans une certaine mesure. Kenny (Atkinson) va beaucoup se reposer sur ce poste, avec Jeremy ou D’Angelo. »
Le contexte reste tout de même très favorable à une éclosion du meneur de jeu. La pression est moindre et il dispose d’un coach qui croit en ses capacités. Tout est donc réuni pour le voir briller aux côtés de Lin.« Je crois vraiment que cela peut fonctionner. Ils vont tous les deux jouer, il y a 48 minutes », explique Atkinson. « Ils ont tous les deux joué arrière et ils peuvent tous les deux défendre à ce poste donc ça correspond à ce que nous faisons. Les gens disent que c’est devenu une ligue de pick-and-roll. Par conséquent, avoir un deuxième gars pour jouer le pick-and-roll, trouver comment tirer avantage d’avoir deux gars excellents là-dedans, c’est un gros avantage pour nous. »
Sur le papier, l’association donne envie. Même si cela ne fonctionne pas, D’Angelo Russell aura au moins eu le mérite de ramener de l’excitation du côté des Nets. C’est déjà une victoire.