Après des playoffs difficiles, D’Angelo Russell est passé d’un candidat à une extension immédiate chez les Lakers à un avenir très incertain. Los Angeles ne conservera pas le meneur, qui a montré de claires limites lors de la série éliminatoire contre les Nuggets, à tout prix. Et la question du salaire fera toute la différence cet été, en Californie ou ailleurs.
Russell cherchait à signer une extension de contrat de 100 millions de dollars sur quatre ans lorsqu’il jouait à Minnesota, d’après Jake Fischer de Yahoo Sports. Sur le papier, l’ancien All-Star est même éligible à une extension de deux ans pour 67,6 millions de dollars à Los Angeles. Mais les Lakers ne lui accorderont certainement pas un tel montant. Même un salaire moyen de 25 millions pourrait poser problème au front office.
D’Angelo Russell a-t-il encore sa place aux Lakers ?
Si ce chiffre correspond à d’autres extérieurs du calibre de D’Angelo Russell, comme Terry Rozier et Buddy Hield, il s’agit également de ce que paient les Knicks pour Jalen Brunson, à titre de comparaison. Il sera certes difficile, voire impossible, de trouver une aussi bonne affaire que New York. Si les Angelinos souhaitent débusquer un meneur comme Kyrie Irving ou Fred VanVleet, ils ont cependant intérêt à préserver leurs ressources ou à chercher à négocier un sign-and-trade avec leur agent libre.
Depuis son transfert au mois de février, le contexte de Russell a changé. Il est peut-être prêt à baisser son prix pour rester sur l’un des plus grands marchés de la NBA, aux côtés de LeBron James et Anthony Davis. S’il maintient ses aspirations salariales, il y a peu de chances qu’on le revoit en pourpre et or l’année prochaine.