« It’s Daaaaaameeeeee Timeeeeee ». Ou pas. Véritable cocotte minute humaine dans les instants les plus chauds d’une rencontre NBA, spécialiste des tirs lointains décisifs, Damian Lillard n’a pas tenté le dernier tir de la partie finalement perdue par les Portland Trail Blazers contre les Boston Celtics (124-128) hier soir. Et pourtant, le meneur All-Star avait l’occasion d’arracher une éventuelle prolongation.
CQFR : le sourire pour Westbrook, les larmes pour Isaac…
En effet, son équipe comptait 3 points de retard à 6,8 secondes du buzzer hier soir. Le coach Terry Stotts a alors posé un temps mort pour mettre sur point un système visant à offrir une opportunité d’égaliser à sa superstar. Le plan s’est déroulé comme prévu… jusqu’à ce que « Dame » hérite de la gonfle après un écran. Immédiatement encerclé par trois défenseurs, il a filé la patate chaude à Jusuf Nurkic qui a conclu de près. Bien vu. Sauf que les Blazers ne sont revenus qu’à une longueur à 3,4 secondes de la fin et leurs adversaires en ont profité pour finir la partie sur la ligne des lancers-francs.
« Dans ma tête, je m’étais dit que j’allais dégainer dès que je recevrais le ballon », raconte pourtant Damian Lillard. « Je savais que l’on n’avait pas de temps mort. J’ai attrapé le ballon et j’allais tirer mais j’ai vu Nurk tout seul. Je pense que j’ai trop réfléchi.
Je croyais qu’il nous resterait un peu plus de quatre secondes. Ça nous laissait le temps de faire faute et j’aurais pu shooter ensuite, même si les Celtics avaient mis les deux lancers. Ça n’a pas marché comme ça. En y repensant, je pense que ça aurait été un tir difficile à mettre mais j’aurais dû le prendre dès que j’ai reçu la balle. »
Dommage pour les Trail Blazers, qui ne profitent pas de la nouvelle défaite des Memphis Grizzlies et qui concèdent leur neuvième place à l’Ouest aux San Antonio Spurs.