Les Mavericks, les autres grands gagnants de l’arrivée de Durant aux Warriors

Les deux principales recrues estivales des Dallas Mavericks n'ont débarqué dans le Texas qu'après avoir été poussées vers la sortie par les Golden State Warriors.

Les Mavericks, les autres grands gagnants de l’arrivée de Durant aux Warriors
Jusqu'à la reprise des débats en NBA, le 26 octobre prochain, retrouvez nos présentations de chaque équipe selon l'ordre décroissant de notre power ranking. Place aux Dallas Mavericks pour qui l'intersaison aurait été un véritable désastre sans la signature de Kevin Durant aux Golden State Warriors.

DALLAS MAVERICKS - 13e

La NBA est injuste. Le Miami Heat de Pat Riley a beau avoir réservé un traitement peu glorieux à deux de ses icônes – Dwyane Wade et Chris Bosh – cet été, il y a des chances que South Beach soit toujours l’une des destinations prisées par les free agents lors des intersaisons à venir. Les Dallas Mavericks, à l’inverse, traitent leurs joueurs comme des rois. Mark Cuban, le propriétaire de la franchise, a déjà promis des chèques en blanc à Dirk Nowitzki et l’Allemand peut décider lui-même, ou presque, de son salaire à chaque fois qu’il renégocie son contrat avec Dallas. Dans le Texas, les joueurs sont chouchoutés : infrastructures aux points de la technologique, cadeaux, dialogue avec leurs dirigeants, etc. Et pourtant, pourtant, pourtant, pourtant, les Mavericks sont constamment snobés par les stars qui se retrouvent sur le marché depuis plusieurs saisons. Deron Williams, Dwight Howard, Carmelo Anthony, Chris Bosh, LaMarcus Aldridge, Mike Conley, Hassan Whiteside, qui a justement préféré prolongé à Miami, tous ont fini par choisir une autre franchise malgré un intérêt fortement prononcé par les Mavericks. Cet été, la franchise est passée tout près de faire chou blanc. Elle doit son intersaison à une seule équipe, ou plutôt une seule personne : Kevin Durant. En prenant la décision de rejoindre les Golden State Warriors, la superstar a entraîné l’arrivée à Dallas des deux principales recrues estivales des Texans. Andrew Bogut devait être transféré dans le but de faire de libérer de l’espace sous le Cap. Les Warriors l’ont cédé aux Mavs sans contrepartie ou presque (un futur second tour de draft sous condition, Golden State va aussi envoyer un second tour à Dallas). Harrison Barnes a lui aussi été poussé vers la sortie suite à l’arrivée de « KD » et il a suivi son coéquipier à Dallas, signant un contrat maximum de 94 millions sur quatre ans. En signant deux champions NBA, les Mavericks ont retardé un processus de reconstruction qui semble pourtant inévitable. Ils offrent ainsi à Dirk Nowitzki la possibilité de finir sa carrière au sein d’une équipe a priori compétitive alors que tanker pour mettre la main sur un choix de draft haut placé servirait sans doute plus les intérêts de la franchise qui risque de se retrouver empêtrée dans le milieu de tableau de la Conférence Ouest une fois que le futur Hall Of Famer aura raccroché ses sneakers. Mais, à Dallas, on respecte ses légendes et ses hommes. Même si au final l’organisation ne peut vivre que des barouds d’honneur héroïque en espérant une qualification en playoffs sans vrai espoir d’aller au-delà du premier ou second tour.

Le facteur X : Harrison Barnes

La saison des Dallas Mavericks se résume à une question : la franchise a-t-elle signé Harrison Barnes la superstar des lycées - toujours bloquée dans une autre dimension probablement en train de jouer encore et encore la série des playoffs 2013 contre les San Antonio Spurs - ou le fantôme d'Harrison Barnes qui a erré sur les parquets des dernières finales NBA ? Les rumeurs d'une arrivée de Kevin Durant à Golden State ont perturbé la saison des Warriors et nul doute qu'elles ont eu un impact sur Barnes, directement touché en cas de signature de 'KD' à Oakland. Le jeune homme n'est pas le joueur le plus confiant de toute la NBA et son moral en a peut-être pris un coup. Le voilà maintenant avec une occasion de prendre un nouveau départ. L'ailier n'a peut-être pas le potentiel d'une superstar, contrairement à ce qui était espéré à sa sortie de la faculté, mais il a du talent et de la polyvalence. Il n'est pas assez fort en dribble pour devenir un excellent joueur de pick-and-roll, d'où l'idée de le retirer de la catégorie des potentielles "superstars", mais c'est un bon shooteur et un attaquant efficace dos au panier. C'est aussi un défenseur de qualité. Il n'a sans doute pas les atouts pour prendre la relève de Dirk Nowitzki un jour ou l'autre mais Dallas tient déjà un lieutenant de qualité, surtout s'il se développe dans le Texas.

Le roster : 

Postes 1/2 : Deron Williams, Devin Harris, Seth Curry, J.J. Barea. Postes 2/3 : Wesley Matthews , Justin Anderson Postes 3/4 : Harrison Barnes Postes 4/5 : Dirk Nowitzki, Andrew Bogut, Dwight Powell, Salah Mejri, Quincy Acy, A.J. Hammond. Le cinq que l'on veut voir : Steve Nash, Nick Van Excel, Michael Finley, Dirk Nowitzki, Raef LaFrentz Cet article vous a été présenté par les Curry Wurst Dirk Nowitzki, les sauces Harrisa Salah Mejri, les déambulateurs Deron Williams et les steaks Angus Andrew Bogut (pour un bon repas chaud et gras pour tous, même les plus âgés d'entre nous !).