« Il faut être dur mentalement pour traverser ce qu’il a traversé », résume Tom Thibodeau, son nouveau coach, au Chicago Tribune. « C’est ce que j’aime chez lui. Il a toujours dû faire face à l’adversité et il a appris à passer à s’en sortir. Il est toujours resté prêt et ça se voit. »Il n’y a parfois pas de meilleure équipe que Chicago pour se relancer. Les Bulls sont une famille. Sur le terrain, ça joue dur, il n’y a pas de place pour les faibles dans le système de Tom Thibodeau. Idéal pour un type au moral d’acier. Coupé comme un malpropre par les Raptors, D.J. Augustin est le joker de « Chi-Town ». Et ça marche à merveille.
« C’est une super opportunité pour lui. Il avait besoin de nous et nous avions besoin de lui. »En effet, sans Derrick Rose et avec un Luol Deng désormais parti vers d’autres cieux, les Chicago Bulls manquaient cruellement d’un scoreur capable de faire la différence, notamment dans les moments chauds. Augustin est venu remplir ce rôle. Habitué à balancer des briques immondes lors de chacun de ses passages sur le terrain à Indiana et Toronto, le meneur est bien plus efficace désormais. Il tourne à 43,1% - certes, c’est faible mais il doit se coltiner tous les shoots casse-croûtes en fin de possession – et surtout un joli 41,7% derrière la ligne à trois-points. Lorsque Chicago a besoin de marquer, D.J. Augustin vient électriser la foule. Un nouveau Nate Robinson en quelque sorte.