" On a regardé toutes les différentes possibilités et essayer de trouver la meilleure pour rester compétitifs. Si on regarde ce qui s'est passé, je trouve qu'on avait une bien bonne équipe. Comme je l'ai dit, un coup de chance, un coup de sifflet ou un rebond de la balle différents et on parle de carrément autre chose. Alors vous vous diriez combien nous sommes intelligents au lieu de penser combien nous sommes stupides." a expliqué CubanPour lui, le roster de cette année était la meilleure solution pour que les Mavs aient une chance de "Back to Back" sans "détruire notre futur". Ainsi, les départs de Tyson Chandler (qui vient d'être élu "Défenseur de l'Annee" et fut un des éléments principaux du titre), Deshawn Stevenson et JJ Barea furent compensés par les arrivées de Delonte West, d'un Vince Carter en bout de course et d'un Lamar Odom dont la tête était toujours à L.A . D'ailleurs, le fait que les Mavs aient dépassé le palier de la taxe de luxe avec ce transfert d'Odom démontre, toujours d'après Cuban, la réelle volonté des dirigeants de mettre une équipe compétitive sur le parquet. Néanmoins, au vu de l'élimination et donc des explications à donner sur ce résultat décevant, Cuban a trouvé un ennemi tout désigné: le Collective Bargaining Agreement (CBA), signé en décembre dernier par l'association des joueurs et les propriétaires.
"Si vous voulez me mettre quelque chose sur le dos, je serais le premier à admettre que j'ai été *** de ne pas m'y opposer plus durement. Je l'ai dit auparavant, je le redis: ce deal nous a mis, nous et d'autres equipes, dans une mauvaise situation et cet accord du jour au lendemain, c'est quelque chose contre lequel j'aurais dû me battre plus durement. Aucune hésitation là-dessus" a analysé le propriétaire des Mavs "C'est vraiment mon erreur parce qu'une fois que l'accord était accepté, on s'est retrouvés avec les mains liées. Maintenant, dans les limites de cet accord, on a fait du mieux que l'on pouvait. Et on n'en est pas encore sortis" a continué CubanEt le propriétaire des Mavs peut en parler en connaissance de cause puisque, comme il l'avait confirmé lors de son BS Report enregistré en live depuis la Sloan Conference, c'est lui qui s'est occupé de fouiller les moindres recoins de l'accord et d'en déterminer les conséquences financières, à court, moyen et long terme pour sa franchise. Ainsi la question de la Taxe de Luxe, en particulier, avec ses nouvelles règles entrant en vigueur à la fin de la saison prochaine, seront très penalisantes pour une franchise comme les Mavericks si ceux-ci ne réduisent pas leur masse salariale de façon drastique. Il assume d'ailleurs très bien le fait d'être le seul responsable sur ce sujet au sein de sa franchise et met en cause les analyses de ceux qui le critiquent pour ne pas avoir offert de prolongation de contrat à Tyson Chandler.
"Oh, carrément pas [de regret], non, non, non. Même pas pendant une milli-seconde. Parce que ceux qui disent le contraire n'ont pas lu le nouveau CBA, tout comme vous, et parlent à foison mais sans rien y connaitre." a jugé CubanOn pourra juger du bienfait de cette politique d'ici la fin de la prochaine free-agency car, d'après de nombreux observateurs, ce lifting du roster avait surtout pour but de garder assez de liquidités pour proposer des gros contrats à D-Will et D-12 pour qu'il rejoigne Dirk à Dallas, dans une véritable allitération d’équipe qui poursuivrait la continuité historique avec la fameuse équipe des "3-J" (Jason Kidd, Jamal Mashburn, Jim Jackson) du début des années 90.