oici ce qu'il fallait retenir des deux matches de la nuit en NBA.
- Les Pacers avaient la meilleure équipe au sens collectif du terme. Les Cavs l'un des meilleurs joueurs de tous les temps. C'est cruel, mais ça résume et explique bien l'issue de cette série.
- Les crampes de LeBron James entre la fin du 3e quart-temps et le début du 4e, ce n'est pas ce qu'il y a de plus rassurant pour les Cavs avec les Raptors et Philly ou Boston sur leur chemin...
- Par contre, une fois n'est pas coutume, Cleveland n'a pas pris l'eau pendant les quelques minutes où LeBron est resté sur le banc. C'est quasiment une première. Pour ça, il a fallu que Kevin Love se rappelle qu'il savait shooter (3 paniers extérieurs en peu de temps).
- Bon, quand LeBron James était sur le terrain, c'était quand même plus simple évidemment : 45 points, 9 rebonds et 7 passes avec le record d'interceptions en playoffs en carrière de Scottie Pippen battu pour l'occasion...
- Le gros ajustement de la part de Tyronn Lue, ça a été cette inclusion dans le cinq de Tristan Thompson. Pas très utile cette saison et forcément déconcentré par sa mise en lumière peu flatteuse dans les médias people - sortir avec une Kardashian, lui faire un enfant mais pratiquer l'attaque en triangle en boîte de nuit à quelques jours de l'accouchement, c'était quand même jouer avec le feu - le Canadien a ressuscité. En plus de finir en double-double (15 points, 10 rebonds), il s'est offert un contre important sur Darren Collison dans le money time.
- Le retour de George Hill, qui n'avait pas joué depuis le game 2, a lui aussi eu son importance. En défense, dans la gestion du tempo et au niveau du shoot, l'ancien Pacer reste un basketteur très fiable. Ce n'est pas du luxe dans ce roster bancal des Cavs.
- On a aimé l'entrée de Kyle Korver à 50 secondes de la fin et à +4 seulement pour Cleveland. Relativement ouvert en fin de possession, le sniper a envoyé une passe laser à LeBron près du cercle plutôt que de shooter. C'est sans doute l'action qui a plié le match.
- Tout au long de la série, les Pacers auront galéré pour gérer les prises à deux sur Victor Oladipo loin du panier. Malgré ça, "Dipo" a suffisamment progressé pour réussir trois bons matches sur la série, dont le dernier avec 30 points et 12 rebonds, dans ces conditions, mais ça a quand même pesé dans la balance.
- Dans l'ensemble, le Jazz n'a pas trop eu son mot à dire et a subi la domination des Rockets. Cela dit, un échantillon a été particulièrement intéressant pour le Jazz. Entre la fin du 3e quart-temps et le début du 4e, Utah a passé un 15-3 à Houston. Entre grosse défense et jeu rapide en transition, cette séquence a un peu fait douter les Rockets. D'autant qu'avec un peu plus d'efficacité, Donovan Mitchell et les siens auraient pu sous les 10 points d'écart...
- Rudy Gobert s'est très souvent retrouvé avec PJ Tucker sur le dos au poste. Pour une raison qui nous échappe, ses coéquipiers ont attendu la toute fin de match pour l'alimenter dans cette zone et exploiter ce mismatch. Le Français a fini à 4/4...
- Clint Capela a passé son match à sprinter d'un cercle à l'autre et n'a pas trop souffert dans son duel avec Gobert : 16 points et 12 rebonds pour le Suisse.
- Donovan Mitchell n'a pas été ridicule, loin de là. Mais il a quand même pris une petite leçon de la part de James Harden. Le barbu en chef a joué comme un MVP avec 41 points au compteur (sans prendre 43 shoots...) et a encore gratifié le public de sa spéciale : le stepback pour shooter à 3 points. Le gars est en train de rendre ça aussi indéfendable que le skyhook de Jabbar. C'est indécent...
- On a aimé l'enthousiasme et la combativité de Dante Exum, forcément plus utilisé en l'absence de Ricky Rubio. Mais l'Australien doit apprendre à mieux dispenser ses efforts et son agressivité. Il a parfois un peu trop ressemblé à un chien fou qui ne savait absolument pas comment contrôler son envie irrépressible d'aller mordre dans la baballe.