CQFR : Draymond Green était partout, Capela le nettoyeur

Voici ce qu'il fallait retenir des deux matches de la nuit en NBA.

CQFR : Draymond Green était partout, Capela le nettoyeur

Les résultats de la nuit en NBA

Jazz @ Rockets : 102-112 Pelicans @ Warriors : 104-113 ---  - C'est un peu triste de voir Donovan Mitchell finir cette première campagne de playoffs sur une blessure à la jambe dans le 4e quart-temps. Le rookie du Jazz peut quand même se targuer d'avoir fait méchamment douter Houston avant ça. Son 3e quart-temps est un bijou, avec 22 de ses 24 points du soir inscrits durant cette période pour rebondir après une première mi-temps ratée. Le garçon a du talent ET du mental. A très bientôt. - A 33 ans, Chris Paul va disputer la première finale de Conférence de sa carrière. Une anomalie pour le meneur des Rockets, unanimement considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire à son poste. Il s'agira maintenant de tordre le cou à une réputation de joueur en difficulté dans les grands moments, face à Golden State. - Cette tare, justement, il l'a balayée dans ce game 5 contre le Jazz. Alors que James Harden avait pris un jour "off" (18-4-4 à 7/22), Chris Paul a activé le God Mode. L'ancien Clipper ne s'est pas contenté de délivrer 10 passes. Il a aussi pris le jeu et le scoring à son compte, avec une adresse effrayante à 3 points : 41 points à 8/10 from downtown. Dans ces playoffs, il y a cette étrange sensation que rien ne peut arrêter "CP3". On aura la réponse bientôt. - Autre "Chris Paul fact" pour la route : c'est la première fois qu'un joueur atteint les 40 points et 10 passes sans la moindre perte de balle dans un match de playoffs depuis que la stat des turnovers est utilisée, soit 41 ans. - Rudy Gobert a joué son rôle de protecteur de cercle jusqu'au bout : 12 points, 9 rebonds et 5 contres pour le Français. - Beaucoup moins servi en attaque (2 points à 1/2), Clint Capela a également contré les joueurs du Jazz à cinq reprises. Le Suisse a déprimé Gobert, Mitchell, Burks et O'Neale par deux fois. On est curieux de voir de quelle manière Mike D'Antoni va réussir à le rendre à nouveau important contre une équipe avec le profil de Golden State. Capela fait en tout cas une post-saison de très haut niveau dans son registre. - Pas évident à pronostiquer : PJ Tucker a fini deuxième meilleur de Houston dans ce game 5 avec 19 points (5/7 à 3 points). Son profil de 3 and (very good) D, peut être l'une des épines dans le pied des Warriors. - Alec Burks a bouclé sa campagne de playoffs avec une nouvelle belle sortie de banc : 22 points. Trop souvent blessé depuis le début de sa carrière, le 6e homme du Jazz a fait de belles choses à un an de la fin de son contrat. Il y aura du monde sur le coup, que ce soit via un trade cet été ou en tant qu'agent libre en 2019. - Gerald Green a quand même voulu rappeler que s'il s'est parfaitement fondu dans ce groupe de shooteurs, il reste avant tout un joueur à l'ADN de Marsupilami. ---  - Draymond Green n'est pas loin d'être le MVP des Warriors durant ces playoffs. L'âme de Golden State affiche une intensité et une implication dans le jeu bien différente de ce que l'on a vu de sa part en saison régulière. Il est encore passé tout près d'un triple-double dans ce game 5 avec 19 points, 14 rebonds et 9 passes, mais aussi 3 interceptions et 2 contres. - Green est devenu le premier joueur de l'histoire des Warriors à enregistrer un triple-double de moyenne sur l'ensemble d'une série de playoffs : 14.8 points, 11.8 rebonds et 10 passes de moyenne. - Draymond Green s'est offert une petite "Rondo", en allant squatter un rassemblement adverse pour glaner des informations. On comprend mieux pourquoi il a toujours un temps d'avance sur les Pelicans depuis le début de la série.   - Stephen Curry a joué 37 minutes et a fini meilleur marqueur des Warriors avec 28 points. Ses petites difficultés en termes de mobilité sont derrière lui et Steve Kerr a parfaitement réglé le curseur pour accompagner tranquillement le retour du double MVP. - Si, si, on vous assure, il a retrouvé toutes ses cannes. Et la torpille qui lui sert de bras aussi d'ailleurs. - Les Pelicans, que l'on croyait à l'agonie il y a encore quelques semaines, peuvent être fiers de leur parcours. L'écart avec Golden State est encore trop grand : perdre un match quand Anthony Davis finit à 34 points et 19 rebonds, et Jrue Holiday en triple-double (27-11-10), c'est un peu déprimant. L'avenir s'annonce en tout cas beaucoup plus prometteur que prévu. - Le fait que Rajon Rondo n'ait pas pu reprendre le jeu en 2e mi-temps n'a pas aidé les Pelicans à réussir l'exploit. L'ancien meneur des Celtics est devenu indispensable à NOLA. - Qu'est ce qu'on aime ces redoublements de passes chez les Warriors quand il s'y mettent...
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