Le boss
L'influence de LeBron James aux Lakers est totale. Non seulement il est allé claquer 38 points, 13 passes et 10 rebonds sur le parquet des Pistons (la Little Caesars Arena a d’ailleurs encore sonné aussi creux que pour un match de depart’ Loire-Atlantique entre La Chevrolière et Sucé-sur-Erdre), mais il a aussi recomposé complètement la routine de l’équipe lors de l’entrée et de la présentation des joueurs. Même s’il a nié en être à l’origine, ça nous a quand même rappelé quelque chose… https://twitter.com/ShowtimeForum/status/1241792426865356800?s=20 LeBron a nié, mais on n’est pas dupe.“Non, ce n’est pas moi qui prend les décisions ici. Comme depuis le début de ma carrière, je laisse faire les dirigeants et les coaches. Je n’ai jamais interféré dans quoi que ce soit”.
Le dopé
Patty Mills a du mal à être aussi prolifique avec les Spurs qu’en sélection australienne. Ce n’est pas nouveau. Mais là, San Antonio avait vraiment besoin que le plus ancien membre de l’effectif sorte un gros match contre le Jazz. Qui plus est, Mills avait parié 10 pots de vegemite avec Joe Ingles (si vous n’avez jamais goûté cette pâte à tartiner australienne et bien… continuez de vous abstenir, sauf si vous avez besoin d’éloigner des bêtes sauvages de votre campement lors d’une randonnée). Pour être performant, Patty a donc demandé le conseil de son ami Boris Diaw. Bien lui en a pris. Babac a organisé une visio-conférence où Manu Ginobili et Tiago Splitter étaient également conviés pour révéler à Mills son secret :“Ouvre mon ancien casier. Derrière les 6 bouteilles de Château-Lamery, tu trouveras une boîte avec l’inscription ‘Boris’s secret potion’. Mets ça dans une machine, envoie-toi deux tasses de café et en-avant Guingamp”.
Un peu troublé par le “Go ahead Guingamp” de Boris, Patty Mills s’est quand même exécuté. Résultat : 37 points à 8/12 à 3 points pour l’Australien et une victoire des Spurs.Morning cuppas with the OG Coffee Gang. Stay social while being distant and GVO! pic.twitter.com/SZ4KsRzuyC
— Patrick Mills (@Patty_Mills) March 21, 2020
Le choc
Duel de poids lourds en NBA. Nikola Jokic contre Lowry. Heu, pardon, Denver contre Toronto. Deux équipes phares de leur Conférence respective, déterminée à bousculer la hiérarchie pour se hisser vers les finales. Deux formations emmenées par des joueurs fabuleux… avec un léger embonpoint. En effet, chaque jour de break est l’occasion pour Jokic et Lowry de se goinfrer et de débouler avec un bide Boris Diaw-esque post-titre NBA lors de la Coupe du Monde 2014 (que de l’amour pour Boris, le plus grand d’entre nous au passage). Adeptes du trash talking, le vrai, les deux All-Stars ont passé la rencontre à se qualifier de “gros lourdeaux” et de “cachalots” tout en distillant les passes magistrales et les paniers spectaculaires. Victoire finale des Raptors, avec un dernier tir raté par Jamal Murray. Le meneur des Nuggets avait visiblement la tête ailleurs (2 sur 18 aux tirs).L’illumination
Jusuf Nurkic toujours sur la touche malgré les progrès de sa rééducation, c’est donc Hassan Whiteside qui avait la lourde responsabilité de se coltiner Karl-Anthony Towns. Exactement le genre de challenge qui surmotive les plus gros compétiteurs et qui permet aux meilleurs de se révéler. Juste avant le match, Whiteside avait donc enchaîné les vidéos de Rocky, les morceaux de M.O.P et les speeches de motivation de Tony Parker pour arriver à bloc sur le terrain. Et puis, juste au moment de sauter pour l’entre-deux, comme une fulgurance, une idée lui est soudainement apparue comme une révélation :“Attends, mais quoi qu’il arrive, je serai payé pareil, non ?”.
KAT a terminé le match avec 53 points (meilleur total de la saison pour lui) et les Blazers se sont inclinés de peu face aux Wolves. La NBA a décidé de censurer les images du match, les jugeant indécentes. Selon des insiders présents sur place, voici visiblement à quoi les choses ont ressemblé :