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- Julius Randle, qui faisait clairement la gueule il y a encore quelques jours en apprenant qu'il sortirait du banc cette saison, a l'air de bien avoir accepté son nouveau rôle. Contre les Wizards, l'ancien de Kentucky a été épatant d'énergie et de dureté pour la deuxième fois de suite. Son panier à trois points dans les derniers instants du 4e quart-temps et ses trois contres (plus 11 points et 9 rebonds) ont pesé.
- Brandon Ingram, icône de la slim generation, prend confiance en son corps et en son jeu. L'ailier des Lakers a arraché la prolongation à 0.7 seconde de la fin sur le drive le plus poussif de l'histoire, et a signé un match bien propret avec 19 points, 10 rebonds et la gagne face aux Wizards.
- Dans la famille "J'aurais dû fermer ma bouche", on demande John Wall. 18 points à 7/22, -14 au niveau de l'impact et une défaite en prolongation avec Washington après avoir promis de "n'avoir aucune pitié pour Lonzo Ball".
- Certes, Lonzo Ball n'était pas dans un bon soir à la finition, mais son influence sur le jeu (10 passes, 8 rebonds et un joli +13 de différentiel lorsqu'il était sur le parquet) est indéniable et le gamin résiste plus que bien aux âneries de son père pour le moment.
- Chaque année, c'est la même histoire. On nous assure que c'est une nouvelle ère, que l'ultra small ball est aussi inévitable qu'une faute d'orthographe de JuL et que les équipes comme San Antonio sont has been et sur le déclin, tout ça, tout ça. Résultat, les Spurs sont à 4-0 sans Kawhi Leonard ni Tony Parker après leur succès à Miami cette nuit. Quand on est bon, on est bon, disait Brassens. Enfin, un truc comme ça...
- Sans Jimmy Butler, les Wolves ressemblent quand même vaguement à ce qu'ils étaient l'an dernier. Une équipe qui tourne autour de Karl-Anthony Towns et qui n'est pas assez solide pour gagner ne serait-ce qu'un match sur deux. Les Pistons ont profité des petits soucis de santé de l'ancien joueur des Bulls pour mettre un peu plus en lumière ces difficultés.
- Paul George n'a pas profité longtemps de ses retrouvailles avec les Pacers. "PG13" n'a passé que 19 minutes sur le parquet d'OKC avant de prendre sa 6e faute. L'émotion, sans doute.
- Victor Oladipo était lui en mode vendetta et a confirmé son impressionnant début de saison sur le plan offensif. 35 points à 11/18 pour l'éphémère joueur du Thunder, seul joueur de son équipe à être vraiment à la hauteur de "l'enjeu".
- Dennis Smith Jr avait pris un peu de retard sur Ben Simmons et Lonzo Ball dans la course (très précoce) au titre de Rookie of the Year à cause d'un pépin physique. Face à Mike Conley, l'un des meneurs les plus complets de la ligue, le débutant des Mavs a fait mieux que tenir son rang : 19 points, 5 passes à 8/12, +6 de différentiel et la gagne contre l'une des dernières invaincues.
- Le feeling n'a pas changé en quelques mois. A chaque fois que Joel Embiid est sur le terrain en mode full force pour les Sixers, Philly ressemble à une équipe capable de jouer un 1er tour de playoffs sans avoir à s'excuser d'être là. La défaite au buzzer contre Houston est cruelle, mais c'est le métier qui rentre.
- Kyle Lowry est prié de rentrer de vacances et de demander à son jumeau maléfique de lui céder la place. On aurait carrément pu inclure le meneur des Raptors dans la liste des joueurs qui ont du retard à l'allumage cette saison. On a encore eu droit à du semi-Lowry cette nuit contre Golden State : 14 points, 9 passes, mais 5/18 au shoot.
- Heureusement que Kevin Durant et Stephen Curry ont été clutch contre Toronto. Sinon on aurait dû s'inquiéter un peu plus que de raison du nouvel effondrement défensif des Warriors face aux Raptors. Mieux vaut maintenant qu'au mois de mai, cela dit.
- On attendait Denver fort d'entrée cette saison. Pour le moment, au delà du bilan comptable, quelque chose cloche dans l'expression offensive des Nuggets. Paul Millsap, Nikola Jokic, Jamal Murray et Gary Harris n'ont pas encore trouvé (ou retrouvé pour les trois derniers) l'alchimie qui leur permettra de faire mieux que la 9e place de l'an dernier. La défaite contre Charlotte cette nuit l'a de nouveau montré. Les Hornets sont une équipe très rigoureuse défensivement, mais ça n'explique pas le manque de fluidité et d'efficacité du groupe de Mike Malone en attaque.