« Personne ne m’a rien dit », indique Maggette au Michigan Live.Malgré tout, le 13ème choix de la draft 1999 garde à l’esprit la chance qu’ont les membres NBA de jouer au basket pour une montagne de dollars.
« Nous sommes bénis. Nous gagnons beaucoup d’argent pour faire des aller-retours sur un terrain et mettre une balle en cuir dans un cercle en fer. »Corey assure poursuivre l’entraînement avec le même sérieux. En tant que professionnel, il continue son travail quotidien.
« Vous me voyez tous les jours. Je travaille, avec les jeunes, sur le terrain, en salle de musculation ; je fais tout ce qui est possible pour pouvoir jouer dans cette équipe. Mais parfois, les choses se passent de la façon dont elles se passent. Sais-je pourquoi ? Non. Y-a-t-il une raison pour que je ne joue pas ? Non. C’est dur, parce que je suis un compétiteur. Mais il n’y a rien que je puisse faire pour changer cela. »Maggette semble abattu mais pas résigné. Son coach préfère laisser la place aux jeunes, ce qui est compréhensible dans une équipe en reconstruction. Ce qui l’est moins, c’est que le poste 3 a été déserté avec les départs de Tayshaun Prince et Austin Daye. Les jeunes Khris Middleton, Kyle Singler ont eu du mal à tenir la baraque. Une saison blanche signifie-t-elle pour autant la fin de la carrière de Corey Maggette à 33 ans ?
« Cela a été une année de repos. J’apprécie d’avoir pu me reposer mon corps. C’est la façon dont je vois les choses. Cette situation pourrait être une bénédiction déguisée pour moi. »L’occasion de reculer pour mieux sauter. Mais pour cela, il faudra qu’une équipe lui accorde sa confiance, car le numéro 50 des Pistons cette saison sera agent libre cet été. Sinon, il avait évoqué en début de saison une reconversion dans un staff NBA.