« Le coach est venu me parler de mon 'body language' à la mi-temps », a raconté Curry au Mercury News après le Game 2.
« Il m'a dit d'essayer de jouer avec passion, avec joie. Je crois que j'avais encore mes pertes de balles en tête et que ça m'avait beaucoup trop affecté. »
Un discours qui n'a pas tardé à porter ses fruits, les Warriors passant à la vitesse supérieure en prenant rapidement 10 longueurs d'avance dans le troisième acte dans le sillage du duo Stephen Curry - Kevin Durant. De quoi susciter l'admiration de Steve Kerr, de retour aux affaire cette nuit après six semaines d'absence et qui a rendu un hommage appuyé à son joueur après le match.
« Curry génère tellement de force au cours d'un match », insiste le technicien.
« Même quand il ne rentre pas ses tirs, il attire toujours les défenseurs en dehors du périmètre ce qui nous laisse beaucoup de champ libre. Il pousse le ballon sans relâche et il est évident qu'il a été très bon dans le troisième quart après une pauvre première mi-temps. Mais il influe sur le jeu, juste en étant lui-même. »
Moins en vue cette saison que lors des deux exercices précédents, Stephen Curry semble en effet avoir retrouvé son meilleur niveau mais également son insolence légendaire depuis le début des finales.Une bien mauvaise nouvelle pour les Cavs, désormais menés 2 à 0 et qui semblent déjà à court de solutions face aux prouesses du double MVP en titre et de sa bande...