"Je ne cherche pas à les motiver. Je corrige les erreurs, on analyse lors des séances vidéos et on enseigne. Mais je ne fais pas de grands discours pour les motiver. Kawhi Leonard veut être un grand joueur. Nous n'avons pas eu besoin de lui dire : 'tu veux être un grand joueur, tu dois faire ça'. Il le fait de lui-même", explique le coach.Jouer pour les San Antonio Spurs nécessite donc des traits de caractère spécifique et tous ne se sont pas imposés au sein de la formation texane. En revanche, quelques joueurs y brillent et dépassent même les attentes placés en eux par une majorité d'observateurs. Présenté comme un "3 and D" par certains, Kawhi Leonard est aujourd'hui le futur de la franchise. Danny Green est passé du statut de "bon pour l'Europe" à celui de titulaire au sein d'une équipe championne NBA.
"Notre méthode, c'est l'amour vache. Je ne pense pas que ça marche de cocooner quelqu'un et de lui raconter des bobards. Les pousser au bord du gouffre mentalement ne marche pas vraiment non plus. La première chose consiste à leur expliquer clairement ce que l'on attend d'eux. Il faut leur montrer de l'attention sur et en dehors du terrain, comprendre qui ils sont, ce qui les anime. Si cela ne marche pas, vous vous débarrassez d'eux (imaginer la voix d'un agent disposant d'un permis de tuer)", ajoute Gregg Popovich.Le staff ne se concentre pas uniquement sur le talent ou le potentiel sportif d'un individu. Il prend en compte son tempérament, sa personnalité, ses passions, etc. Ce qui explique pourquoi les San Antonio Spurs n'ont pas seulement de bons joueurs de basket mais bien d'une vraie équipe soudée.