Comment le bilan de Luke Walton illustre la nullité historique des Kings

Viré par les Sacramento Kings dimanche, Luke Walton, dont le bilan est inférieur aux 50% de victoire, fait pourtant mieux que bon nombre de ses prédécesseurs.

Comment le bilan de Luke Walton illustre la nullité historique des Kings
Il y a eu un avant un et un après Chris Webber aux Sacramento Kings. En fait, non, ce n’est même pas ça. L’avant et l’après sont exactement les mêmes : pitoyables. Les Californiens ont été bons uniquement au moment où l’intérieur All-Star portait leurs couleurs. Tout le reste est purement catastrophique. Et ça inclut donc la période – fraîchement révolue – avec Luke Walton sur le banc. L’entraîneur, décrié par le public, a finalement été licencié avec deux saisons pleines conclues à chaque fois avec 31 victoires en 72 rencontres (43%). Deux exercices dans le ventre mou qui auraient pu déjà lui coûter sa place. Mais non, les dirigeants ont préféré lui laisser une dernière chance pour finalement tout chambouler à peine un mois après la reprise. Luke Walton viré par les Sacramento Kings ! Encore une illustration des prises de décision souvent étranges, voire mauvaises, d’une organisation réputée pour ses gaffes. Walton quitte donc le navire avec 68 victoires et 93 défaites. Et même ça, c’est très significatif. Parce que ce bilan négatif… est le deuxième meilleur de l’Histoire des Kings depuis qu’ils ont déménagé à Sacramento en 1985.
  1. Rick Adelman (395-229 = 63,3%)
  2. Luke Walton (68-93 = 42,2%)
  3. Reggie Theus (44-62 = 41,5)
  4. Phil Johnson (81-120 = 40,3)
  5. Garry St. Jean (159-236 = 40,3)
  6. Eric Musselman (33-49 = 40,2)
  7. Dave Joerger (98-148 = 39,8)
  8. George Karl (44-68 = 39,3)
  9. Rex Hughes (22-35 = 38,6)
  10. Mike Malone (39-67 = 36,8)
Quelle tristesse. Cette franchise est profondément empeignée par la lose. Un seul coach avec un bilan positif, Rick Adelman, sur le banc à l'époque de... Webber bien sûr. Ce n’est pas que de la faute de Luke Walton. C’est vrai qu’il avait un effectif qui aurait pu lui permettre de faire mieux. Mais ses dirigeants – ainsi que le propriétaire Vivek Ranadive – sont tout aussi responsables de ses années de galère. Et même encore plus responsables. Les Kings ont multiplié les erreurs pendant des années. Entre les mauvais choix de draft, les transferts qui n’ont aucun sens, ceux qui n’ont pas été faits, ou alors pas dans le bon timing, les coaches, etc. Un empilement de conneries.