Comment Jayson Tatum a flippé et caché sa future paternité avant la Draft

Jayson Tatum n'a pas tout de suite bien vécu l'idée d'être père juste avant d'être drafté et son récit à ce sujet est assez poignant.

Comment Jayson Tatum a flippé et caché sa future paternité avant la Draft

Les images de Jayson Tatum et de son fils Deuce en train de célébrer le titre de champion NBA 2024 ont fait le tour du monde. L'importance qu'a eu la paternité de la star des Boston Celtics sur sa carrière est absolument fondamentale, comme il l'a révélé dans un entretien avec le journaliste Graham Bensinger. Lorsque l'ancien joueur de Duke a appris qu'il allait être père, alors qu'il était encore à l'université et s'était déjà inscrit à la Draft, tout s'est écroulé dans son esprit et il a même décidé de le cacher à presque tout le monde, notamment ses possibles futurs employeurs.

"J'en ai été malade. C'était à une semaine ou deux de la fin des cours. Dans mon esprit, j'allais quitter Duke, me préparer pour la Draft, vivre ma vie et m'éclater. Mais non, j'allais avoir un enfant. J'ai été égoïste dans un premier temps et plus inquiet au sujet de ma Draft que de ma future paternité. Toute ma vie j'avais rêvé d'être en NBA et le meilleur jour de ma vie approchait.

Je n'ai rien dit à mes coéquipiers et aux franchises que j'ai rencontré. J'avais peur qu'elles ne me choisissent pas de peur que je ne sois pas concentré sur le basket. J'étais terrifié et c'était extrêmement égoïste de ma part. Une fois à Boston, je suis allé voir Brad Stevens dans l'avion. Je ne connaissais pas encore bien ces gens donc je n'avais rien dit.

'Brad, je ne sais pas comment te dire ça, mais je vais sans doute manquer un match la semaine prochaine. J'attends un enfant. Elle vit à Boston et doit accoucher la semaine prochaine'. Il a été très compréhensif et m'a soutenu."

Rapidement, Jayson Tatum a tout de même réalisé qu'il pouvait faire de la présence de son fils un atout et une force pour avancer.

"Mon fils m'a fait grandir plus vite, avec cette nouvelle notoriété, ce succès et cet argent à 19 ans, c'est beaucoup de choses à gérer, mais je ne changerais ça pour rien au monde. Deuce me motive pour être le meilleur joueur, le meilleur père et le meilleur modèle possible. Quand il est né et que je l'ai pris sur moi, ma perspective a changé. Rien d'autre n'avait d'importance, à part prendre soin de lui".

Brown-Tatum, la consécration d'un duo longtemps contesté