Comme Doncic, ils ont brillé d'entrée

Larry Bird, 1979-1980 - Boston Celtics

Ses stats : 21.3 points, 10.4 rebonds. Finir rookie de l'année lors d'une saison où le n°1 de la Draft se nomme Magic Johnson et finit champion avec les Lakers, c'est une prouesse. Larry Bird l'a réalisée, au terme d'une première saison dans la ligue où il a commencé à rendre aux Celtics leurs lettres de noblesse. "Larry Legend", brut de décoffrage à sa sortie de la fac d'Indiana State, réussit un exercice en double-double de moyenne (21.3 points, 10.4 rebonds et 4.5 passes de moyenne à 41%), mais aussi, déjà, en patron. Doté du plus gros contrat rookie de l'époque, le "Hick from French Lick" émerveille le Boston Garden et fait passer l'équipe d'un 29-53 à un... 61-21. Bird guide son équipe jusqu'en finale de Conférence face aux Sixers, avec le même aplomb qu'en saison régulière et n'est pas loin d'être un RoY élu à l'unanimité (63 voix sur 66). Là encore, il faut se rappeler du nom de son rival... Rapidement devenu une icône locale et l'objet d'une attention médiatique qui va se charger de créer la rivalité avec Magic et les Lakers, Bird débute un run de 13 ans qui le verra remporter trois titres, être élu MVP à trois reprises et, accessoirement "sauver la NBA" grâce à l'émulation provoquée par ses duels avec qui vous savez.

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