"Le match contre la France sera différent que celui contre le Brésil. C'est une équipe très talentueuse même si elle est différente de l'an dernier. La clé du jeu de la France c'est Boris Diaw, c'est lui qui donne le rythme à son équipe. Nous avons joué contre des intérieurs avec des profils similaires lors de la préparation et nous avons bien géré le probléme", a commenté Juan Antonio Orenga à As.Tout comme Pau Gasol, Juan Antonio Orenga a expliqué qu'il se méfiait de l'équipe de France malgré le retrait de Tony Parker. Pour lui, les Français ont déjà prouvé qu'ils avaient les armes pour contrer la Roja :
"Bien sûr, la France a beaucoup changé sans lui. Maintenant ils jouent bien collectivement, en particulier dans les moments difficiles. Ils défendent aussi très dur, ils peuvent se montrer intimidants. Comme c'était le cas pour nous en Slovénie (absence des cadres), ils doivent encore se trouver pour former une équipe. Ainsi, parfois lors du money time, les rôles ne sont pas clairement définis. L'an dernier, Diot nous a mis 2 trois points, Gelabale un autre, Piétrus un autre...ça va être pareil. On ne sait pas qui va être le leader en attaque, ils peuvent changer de rythme et nous gêner."À l'inverse des ses joueurs, Orenga n'a pas souhaité évoquer les anciennes rencontres. Selon lui, l'équipe doit vivre dans le présent avec l'objectif de remporter cette Coupe du Monde à domicile. Et pour atteindre leur objectif, les Espagnols ont la volonté de conserver la première place de ce groupe A. Après tout, la vengeance sur l'équipe de France ne sera qu'un bonus agréable pour la sélection ibérique.