Coach of the year Race en NBA : notre point à mi-saison

1- Brad Stevens (Boston Celtics) Sur ce qu'il montre en saison régulière, le petit génie des bancs NBA n'a plus rien à envier à ses aînés. Boston s'accroche à la tête de la Conférence Est quels que soient les obstacles mis sur sa route : la blessure grave et traumatisante de son deuxième meilleur joueur, le challenge d'intégrer un joueur polarisant comme Kyrie Irving, la pression mise sur deux très jeunes joueurs comme Jaylen Brown et Jayson Tatum, l'harmonie de l'effectif... Brad Stevens s'accommode de tout et est lancé sur un sans-faute. Voir les Celtics défendre, s'arracher et exécuter les systèmes de leur coach est souvent un régal pour les yeux. Pas besoin de basket champagne pour le moment. Cette équipe respire la discipline, la passion et le respect pour l'homme qui la coache. Avec tout ça, Brad Stevens continue de ne jamais se départir de cette posture humble et sereine. Quand bien même tout le monde le voit déjà comme un futur très grand, avec une trajectoire et une longévité à la Popovich.

"Je pense que je devrais trouver tous les gens qui disent que je suis au même niveau que Coach Popovich et leur dire qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent. Je ne joue pas dans la même cour, je suis très conscient de ça. Nous sommes dans une ligue qui ne peut que vous rendre humble tant les joueurs et les coaches qui la composent sont forts. Tous les jours, vous devez vous accrocher pour y survivre et rien ne doit être considéré comme acquis. Être comparé à quelqu'un comme Pop, c'est flatteur. Mais je ne peux pas prendre ça au sérieux tant je sais à quel point je suis loin d'un gars comme lui", a-t-il prévenu.

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