Les Cleveland Cavaliers ont fait mieux que l’an dernier. La franchise de l’Ohio est sortie au premier tour en 2023. Là, elle a gagné une série. Certes en sept manches contre un adversaire inexpérimenté, le Orlando Magic. Mais ça reste une première série gagnée depuis 1993 pour une équipe des Cavs sans LeBron James. Ce n’est pas anodin. Ils ont ensuite pris le bouillon au second tour contre les Boston Celtics – mais en remportant tout de même une manche, le Game 2 – avec malheureusement de nombreux absents.
En soi, il y a plus de points positifs que négatifs à retenir de cette saison et de ces playoffs. Et pourtant, ça ne transpire pas la sérénité à Cleveland. L’avenir de plusieurs personnalités cadres du groupe est mis en suspens. Notamment celui de la superstar Donovan Mitchell. Les médias n’ont cessé de répéter depuis deux ans, donc depuis son trade du Jazz vers les Cavaliers, qu’ils ne voulaient pas jouer pour cette franchise et qu’il s’imaginait chez lui, à New York. Lui-même a avoué qu’il pensait atterrir aux Knicks.
Donovan Mitchell prolongé ?
L’arrière All-Star a tenu son rang en playoffs en compilant 29,6 points par match à 47% de réussite. Il a manqué les deux dernières rencontres perdues contre les Celtics. Mitchell n’est pas la première option d’une équipe qui joue le titre – franchement, les Cavs ne devraient même pas avoir ce genre d’ambitions pour le moment – mais c’est un joueur tout à fait capable de porter un outsider.
Le voilà en position de demander une extension de contrat massive sur plusieurs saisons. Il dispose d’une option pour se retrouver libre de tout engagement en 2025 et les Cavaliers ont donc intérêt à sécuriser son avenir bien au-delà. Les dirigeants vont probablement le faire, la question est de savoir s’il acceptera de prolonger dès cet été. Selon Cleveland.com, il aurait été frustré du comportement parfois immature de ses coéquipiers et leur refus d’écouter les consignes par moments. Des rumeurs auxquelles il a de suite répondu de manière ironique avec un tweet.
De nombreux insiders précisent aussi que Donovan Mitchell ne serait pas forcément sur la même longueur d’onde que le coach JB Bickerstaff. Ce qui paraît sûr, c’est que son cas prendra le dessus sur celui de tous les autres (sauf Evan Mobley) parce qu’il est le meilleur joueur de l’effectif. Si les Cavs sentent qu’ils doivent changer de coach ou transférer certains joueurs pour garder Mitchell, il est fort probable qu’ils essayeront de maximiser leurs chances de le signer.
Darius Garland et JB Bickerstaff sacrifiés ?
Un trade demandé par le joueur de 27 ne serait pas surprenant mais le scénario le plus réaliste aujourd’hui reste une extension sur cinq ans histoire d’être payé au maximum au-delà de ses 30 ans. Avec sans doute des conséquences sur le reste du roster. Selon The Athletic, Darius Garland pourrait demander son départ si Mitchell venait à être prolongé.
Le jeune homme, qui est représenté par Rich Paul et Klutch Sports (qui a une énorme influence sur la franchise et plus globalement dans l’Ohio), a vu sa production diminuer depuis l’arrivée de l’ancienne star du Jazz. Ses performances on été décevantes en playoffs mais il a signé 30 points lors du Game 4 contre Boston… évidemment sans Donovan Mitchell. Isaac Okoro et Jarrett Allen sont deux autres joueurs susceptibles d'être échangés.
Finalement, l’issue la plus crédible reste un renvoi du coach. Bickerstaff a été maintes fois critiqués au cours des deux dernières années. Le GM Koby Altman l’aurait même gronder devant tout le monde – staff et joueurs – à la suite d’un match de décembre où le coach a fait jouer Mitchell pendant 45 minutes (ce dernier avait refusé de sortir). Le dirigeant et l’entraîneur ne donnent de toute façon pas toujours l’impression d’être sur la même longueur d’onde.
Les Cavaliers vont probablement explorer les pistes et les éventuels candidats disponibles avant de se prononcer sur l’avenir de leur coach. Bref, cette jeune équipe progresse mais il y a fort à parier qu’elle ne soit plus tout à fait la même l’an prochain.
C'est aussi lui qui a pensé que d'avoir deux joueurs de 1m80 dans le backcourt, ça pouvait fonctionner. Parce que oui, en basket, size does matter! Ajouter à cela que les deux sont limités défensivement et ont besoin de la gonfle pour exister...
C'est aussi lui qui, à l'ère du 5 out, a jugé que c'était une bonne idée d'avoir deux grands à l'intérieur (plus Okoro) qui peuvent pas shooter de loin.
C'est lui qui a modelé un effectif, certes (très) talentueux, mais bancal.
C'est donc à lui de prendre la porte en premier. Et à son successeur d'amener de l'ordre dans la maison.
Sacré énergumène dans le vestiaire...
Comme je disais ailleurs, il fait chuter l'attaque de cleveland et les empêche de jouer le titre selon moi.
Comment rester au taquet quand tu sais que tu vas shooter deux fois dans le match ? (Mobley, Allen, Garland...)
Incroyable que le type ait refusé de sortir...
Il me fait de plus en plus penser à Jamal Crawford, le bouftout des parquets, et je le vois bien devenir 6ᵉ homme, quand il aura grandi.
Mais qui, je vous le demande, mais qui peut en vouloir, à part les équipes suscitées à cause de leur cécité ?
Un backcourt Lavine/Mitchel a chicago pour viser un blow out en play-in ?
Un backcourt Ball/Mitchel aux hornets pour tanker a 32 points de moyenne pour l'un et 15 assists pour l'autre ?
Un big 3 Lebron/AD/Mitchel aux lakers, pour avoir une belle rotation a 7, avec Dinwiddie, Mac clung, Marjanovic et Dr Dre ?
Si ton franchose player est pas au top mentalement, solidaire, partageur, stable, altruiste, empathique, tu gagneras jamais un titre. Pour atlanta comme pour cleveland et d'autres.