« Nous devons jouer avec un sentiment d’urgence et attaquer d’entrée. Nous ne devons pas nous la couler douce. »
Le coach veut ainsi que ses joueurs accélérèrent la cadence. Jouer vite a toujours été sa philosophie première depuis son arrivée sur le banc. En effet, jusqu’à présent, les Cleveland Cavaliers jouent assez lentement. 95 possessions sur 48 minutes. C’est faible, même si ça reste plus qu’au tour précédent contre les Toronto Raptors. Sauf que les Celtics défendent beaucoup mieux.« Ils ont des joueurs polyvalents. Ils changent sur tous les écrans. Il n’y a pas de prises-à-deux sur LeBron James. Nous n’avons donc aucun tir grand ouvert », explique Kyle Korver.
Sans vraie bonne position, les shooteurs des Cavs peinent à se mettre dans le rythme. D’où le faible pourcentage d’adresse. Ce qui explique aussi le peu de soutien dont dispose James. Parmi ses coéquipiers, seul Kevin Love tourne à plus de 10 points par match depuis le début de la série. Les autres ne sont pas vraiment à même de se créer leur propre tir. Alors le jeu offensif stagne. Et les Celtics en profitent. En poussant plus la balle, les joueurs de l’Ohio peuvent obtenir des positions complètement ouvertes. Quitte à manquer, peu importe. Ils doivent amener un peu de folie. Il leur manque peut-être un meneur d’élite pour le faire. Tyronn Lue attend plus de George Hill.« On veut qu’il soit agressif et qu’il attaque les grands après les écrans. Plus de rythme, plus de vitesse. »
Hill est un vétéran de 32 piges. Il n’a pas les jambes d’un… Kyrie Irving, par exemple.