« C’était comme avoir la grippe, mais en cent fois pire », a-t-il expliqué à Yaron Weitzman de The Ringer. « Pendant un moment, j’ai cru que j’allais mourir. »Terrifié à l’idée de tout perdre au moment même où les choses commençaient à lui sourire, il reconnaît s’être mis à prier et en avoir appeléà Dieu, lui-même.
« Tu ne peux pas me faire ça », se rappelle-t-il avoir pensé. « Je joue le meilleur basket de ma vie. »Heureusement, sa prière a semble-t-il été entendue et tous ses efforts n’auront pas été vains. Malgré l’interruption de la saison et les nombreux mois passés loin des parquets, il n’a eu aucun mal à trouver un club, puisque les Houston Rockets l’ont contacté dès que possible pour lui faire parapher un contrat de trois ans à hauteur de 41 millions de dollars. Avec son physique, sa mobilité et sa capacité de scorer de près comme de loin, Christian Wood a tout pour continuer sa montée en puissance maintenant qu’il aura un statut à la hauteur de son potentiel. Mais, surtout, ce qui fait la différence, c’est qu’il semble avoir sérieusement progressé au niveau de son éthique de travail.
« Quand j’étais plus jeune, je pensais être plus talentueux que tout le monde et que ça me suffirait pour battre tout le monde », reconnaît-il. « Je ne savais pas qu’il y avait des gens aussi talentueux que moi et qu’il fallait que je travaille dur pour m’imposer face à eux. »Christian Wood sait qu’il revient de trop loin pour se laisser aller maintenant. Avoir réussi à remettre sa carrière sur les rails et avoir le sentiment d’avoir échappé à la mort lui a visiblement donné une toute autre vision de la vie. Top 10 : Les plus belles affaires de la Free Agency