Chris Paul, le constat qui montre à quel point c’est un winner ultime

Chris Paul a encore mené une franchise à la meilleure saison de son Histoire. Comme d'habitude pour le meneur.

Chris Paul, le constat qui montre à quel point c’est un winner ultime

Vous vous souvenez de cette longue période pendant laquelle Chris Paul souffrait d’une réputation de loser auprès d’une partie du public ? On savait décidément se marrer à l’époque. Le « Point God » était perçu à tort comme un joueur incapable d’assumer en playoffs en raison de ses déconvenues collectives. Avec quelques ratés individuels dans le lot, bien sûr, mais surtout des exploits héroïques en playoffs, sans aller au bout pour autant.

Les deux dernières saisons ont redonné une toute autre image de vainqueur au meneur vétéran, malgré la défaite en finales contre les Milwaukee Bucks l’an passé. Le pire, c’est que CP3 est peut-être le compétiteur qui se rapproche le plus de Michael Jordan – uniquement sur l’état d’esprit et la compétitivité maladive – depuis le départ à la retraite de Jojo. Une mentalité de winner ultime, les résultats en moins.

Une statistique, ou plutôt un constat, témoigne de cette capacité à surélever ses équipes à un tout autre niveau : quatre franchises ont réalisé la meilleure saison de leur Histoire avec Paul aux manettes. 56-26 pour les New Orleans Hornets en 2008. 57-25 pour les Los Angeles Clippers en 2014. 65-17 pour les Houston Rockets en 2018. Et maintenant les Phoenix Suns, qui comptabilisent 63 victoires – leur record – à 3 matches de la fin de la saison régulière.

En fait, Chris Paul a porté toutes ses escouades vers un exercice historique. Partout où il est passé, sauf à Oklahoma City, où il n’est resté que le temps d’une belle saison. Le Thunder avait même réussi à dépasser largement les attentes en accrochant les playoffs. OKC a  gagné 46 matches en deux ans depuis son départ contre 44 sur une saison raccourcie lors de son passage. Fort.

Ça témoigne d’une vraie capacité à transcender son équipe. Il n’a jamais été MVP ni remporté une bague mais c’est le joueur « valuable » par excellence. Un loser qui incarne la culture de la gagne à lui tout seul.