« Il m’a dit ‘coach, laisse moi jouer et si tu penses que je ne suis pas dans mon état normal, on prendra une autre direction’ », raconte l’entraîneur. « C’est l’une de ces situations où j’ai dû faire confiance à mon joueur. Je dois faire confiance à son expérience et à sa détermination. Je ne voulais pas être celui qui le prive de ça alors qu’il a bossé dur pour vivre ces moments-là. »Une fois le staff convaincu, Paul tenait aussi à avertir ses coéquipiers. Il ne voulait pas imposer sa présence, et encore moins s’il jouait en-dessous de son niveau habituel.
« Je n’avais même pas touché un ballon depuis le dernier match. (…) J’ai dit à mes coéquipiers que s’ils avaient l’impression que je faisais n’importe quoi, ils auraient juste à me le dire et je sortirai », explique l’intéressé.Mais Chris Paul a fait du Chris Paul. Il s’est élevé en général des parquets pour compiler 18 points et 9 passes sans perdre le moindre ballon en 32 minutes. Et les Suns ont battu les Lakers (100 à 92) pour égaliser dans la série.
« Tout fonctionne mieux quand 3 est là et quand il peut être lui-même », confie Jae Crowder. « On se nourrit de ça. Il est la pièce principale du puzzle. »La franchise de l’Arizona aura d’autant plus besoin de lui lors du prochain match. Un Game 5 crucial disputé à Phoenix avant l’occasion de poser un pied en demi-finale de Conférence. CQFR : Les Lakers perdent le game 4 et Anthony Davis, les Clippers sont de retour