« On sent qu’on peut faire beaucoup plus », prévient déjà Monty Williams avant que son jeune équipe s’emporte dans un torrent d’enthousiasme et de satisfaction.
Chris Paul, patron des Phoenix Suns
Ce n’est de toute façon pas le style de Chris Paul. Cette qualification, elle porte son empreinte. Son arrivée pendant la dernière intersaison a fait passer les Suns dans une autre dimension. Ils avaient gagné huit matches de suite dans la bulle Disney, ce qui ouvrait la porte à un futur plus ensoleillé. Mais c’est bien le vétéran qui les a aidés à basculer. Même à 35 ans, 36 dans quelques jours, il continue de faire briller ses camarades. Et il continue de porter ses équipes vers le haut.« Il contrôle tout ce qui se passe sur le terrain », note Tyronn Lue. « En jouant à son rythme, en impliquant tous les joueurs. Il sait où tout le monde est situé. »Et ça fait toute la différence pour Phoenix. Paul a transformé cette formation en machine à gagner. 44 succès en 62 matches pour les Suns. Plus de 70% de victoires, une première depuis 2007. Et à l’époque, Steve Nash guidait un groupe flamboyant demi-finaliste de Conférence. Le meneur et ses camarades veulent faire mieux cette saison. Ils ne se fixent aucune limite. CP3 court toujours après ses premières finales. Il ne se contentera pas d’une simple qualification en playoffs, même historique… CQFR : CP3 brise la malédiction des Suns, Jokic scotche Zion pour la gagne