15. Draymond Green (Golden State Warriors)
On le répète souvent mais c’est important : Draymond Green est un joueur atypique dont l’apport ne se lit pas dans les statistiques. Il a été excellent sur ce premier tour, à la fois en défense et en attaque. D’ailleurs, mêmes ses chiffres montrent en partie son implication : 9,6 points à 53% aux tirs et 7,4 passes.
Green a facilité la vie de ses coéquipiers tout en se coltinant l’immense Nikola Jokic. Ce regain de forme et de motivation fait basculer les Golden State Warriors dans une autre dimension, celle de 2015 et 2016.
14. Marcus Smart (Boston Celtics)
Chaque équipe devrait se chercher son Marcus Smart. Un capitaine de route qui réveille tout le monde tout en assurant des deux côtés du terrain. Le vétéran a fortement contribué à étouffer les stars des Brooklyn Nets en défense. Ça, on a l’habitude. Il n’a pas été nommé DPOY par hasard.
En revanche, il a aussi su apporter plus qu’à l’accoutumée en attaque. 16 points, 7 passes de moyenne. Au-dessus de ses statistiques en saison régulière. Sans oublier son caviar sur le game winner de Jayson Tatum lors du Game 1.
13. José Alvarado (New Orleans Pelicans)
Les New Orleans Pelicans sont sortis mais ils n’ont pas démérité. Au contraire, cette équipe, qui n’avait gagné que 36 matches cette saison, a poussé la meilleure équipe de la ligue en six manches. Un vrai motif d’espoir pour l’an prochain. Ce groupe s’est trouvé une âme. Et cette âme, c’est José Alvarado.
José Alvarado et Herbert Jones, ces deux rookies de l’ombre qui bousculent CP3 et les Suns
Le rookie non drafté s’est révélé au grand public en harcelant Chris Paul en défense. Il termine les playoffs avec 8 points à 48% et 1,2 interception en moins de 20 minutes de jeu. Une peste. Un Patrick Beverley, mais en cool.
12. Jimmy Butler (Miami Heat)
Attention, le Jimmy Butler mode playoffs est arrivé. La star du Miami Heat est passée de 21 à 30 points par match entre la saison régulière et le premier tour contre les Atlanta Hawks. Avec même son nouveau record en carrière, 45 pions. Sans oublier ses 8 rebonds et 5 passes de moyenne à 54% aux tirs et 43% à trois-points.
Pourquoi Jimmy Butler tient le destin du Heat entre ses mains
Butler est concentré sur sa mission et il score au plus haut niveau. Les Floridiens ont besoin qu’il joue au niveau d’un top-10 player pour vraiment avoir une chance d’aller au bout. Ça part plutôt bien.
11. Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)
Le meilleur joueur du monde (ouais, des fois on cite Kevin Durant, des fois on cite Giannis Antetokounmpo, petit plaisir journalistique) n’a pas eu à forcer son talent pour écarter les Chicago Bulls de son chemin. 28,6 points, 56% aux tirs, 13,4 rebonds, 6,2 passes et un différentiel de +86 sur seulement 5 matches. Impressionnant.
Mais le double MVP s’attaque désormais à un tout autre morceau puisque ses Milwaukee Bucks vont affronter les Boston Celtics. Il va devoir se coltiner la défense qui a éteint KD, le tout sans l’aide de son lieutenant Khris Middleton. C’est le moment de step up. Il ne devrait pas nous décevoir.