20. Rudy Gobert (Utah Jazz)
Le Utah Jazz s’est peut-être rendu compte un peu trop tard qu’il était possible de vraiment s’appuyer sur Rudy Gobert, même quand l’adversaire opte pour du « small ball. » Les cinq avec que des attaquants mobiles continuent de faire mal au Français, surtout que ses coéquipiers ne sont pas forcément les plus à même de bloquer leurs vis-à-vis. Mais Gobert termine avec un différentiel moins négatif que la plupart de ses coéquipiers (-3,8 contre -7,5 pour Bojan Bogdanovic par exemple).
Il a souvent su marquer près du cercle quand il était servi. Sauf qu’il n’a pas souvent été servi. Il y a de vraies questions à se poser sur la construction de l’équipe à Salt Lake City. Et notamment sur l’utilisation et le rôle de Rudy en playoffs.
19. James Harden (Philadelphia Sixers)
Heureusement que les Philadelphia Sixers ont su trouver d’autres solutions offensives sur cette série contre les Toronto Raptors. Sinon James Harden aurait entendu ses oreilles siffler. 19 points par match à 40% de réussite, c’est indigne de ses standards. Joel Embiid commençait même à se préparer à le jeter sous le bus en rappelant qu’Harden se devait d’être « plus agressif » mais que c’était « sans doute au coach de lui dire. »
N’empêche qu’il a quand même contribué en attaque avec son playmaking. Notamment grâce à ses inspirations après les prises-à-deux sur Joel Embiid. Souvent dans la recherche de l’extra-passe, il a compilé 10 passes décisives par match sur ce premier tour.
18. Donovan Mitchell (Utah Jazz)
Il fallait donc attendre qu’il se blesse pour que Donovan Mitchell commence à jouer juste. Souvent soliste, il a fait des meilleurs choix offensifs lors du Game 6. Et le Utah Jazz n’est pas passé loin de gagner. Avec d’ailleurs de nombreux paniers décisifs qui ont eu pour origine une passe décisive du bonhomme.
Mais avant ça… Mitchell a balancé : 10 sur 29, 13 sur 30, 7 sur 21, 4 sur 15. C’est moche. Trop souvent, il cherche à faire la différence seul sans forcément avoir le talent nécessaire pour vraiment mener son équipe plus haut. Il est good mais pas that good. Sans oublier qu’il prend l’eau en défense. Et pourtant, pas sûr que ce soit lui qui soit sacrifié par la franchise cet été…
17. Mikal Bridges (Phoenix Suns)
En l’absence de Devin Booker, les autres joueurs des Phoenix Suns n’ont eu d’autres choix que de step up. Message parfaitement reçu par Mikal Bridges, héroïque avec 30 points dans le Game 5, sans doute le plus important de la série.
Il termine ce premier tour avec 17 points, 55% aux tirs, 53% à trois-points et une nouvelle preuve que les Suns ont vraiment fait un super choix en le récupérant le soir de la draft 2016.
16. DeMarcus Cousins (Denver Nuggets)
Mais quel plaisir ! Même Steve Kerr ne pouvait pas s’empêcher de témoigner son bonheur de voir DeMarcus Cousins, un adversaire des Golden State Warriors, briller. L’ancien All-Star a joué peu de minutes (11 en moyenne) mais il est a vraiment bien rentabilisées. 10 points par match. Avec même une pointe à 19 unités lors du Game 5 finalement perdu par les Denver Nuggets.
DeMarcus Cousins, la renaissance qui fait tellement plaisir
DMC a montré qu’il était en bonne santé et tout à fait à même de pouvoir contribuer au plus haut niveau en NBA. Il est toujours dominant physiquement et assez complet offensivement. Free agent, il serait temps qu’une équipe lui donne un vrai rôle. Il l’a mérité.