« C’est une bonne leçon pour nous. Sans Chris, on ne peut pas attendre à des miracles sur le terrain », explique Doc Rivers au Los Angeles Times. « Chris a cette habilité (trouver un joueur démarqué) que personne d’autre n’a. »En effet, rares sont les playmakers aux Clippers. Blake Griffin est le deuxième meilleur passeur de la franchise derrière les 11,2 caviars par rencontre de Paul. Cette nuit, Darren Collison et Jamal Crawford se sont chargés de la distribution. Pas avec la même réussite, évidemment.
« On a vu qui nous sommes sans Chris. C’est dur. Mais nous devons vivre avec ça. »Les Clippers n’auront pas la même force de frappe offensive durant les semaines à venir même s’ils sont encore capables de coup de chaud, comme ce fut le cas lors du troisième QT face aux Spurs. En attendant, Darren Collison prend les commandes. Il s’était révélé lors de sa saison rookie – en 2009 – aux Hornets… après une blessure de Chris Paul. Il devrait faire aussi bien (il avait enchaîné les doubles-doubles) pour maintenir les Clippers dans les quatre premières places de la Conférence Ouest.
« Ce n’est pas un si gros ajustement [de récupérer une place dans le cinq] », annonce l’intéressé. « Je suis déjà passé par là. »Depuis l’arrivée de Chris Paul aux Clippers, les joueurs de Los Angeles affichent un bilan de neuf victoires et neuf défaites. C’est correct mais pas digne d’un réel prétendant au titre. Les role players des Los Angeles Clippers ont donc tout intérêt à élever leur niveau de jeu dans les prochaines semaines. En effet, Houston et Golden State font le forcing au classement et ne sont qu’à une victoire des Clips. La franchise a quatre matches abordables à disputer à domicile (Orlando, Boston, Lakers et Dallas) avant de s’envoler pour un long road-trip à l’Est où l’absence de Chris Paul risque de se faire encore plus ressentir. Car finalement, sans leur meneur superstar, les Clippers ont des allures d’équipe banale. Ou presque.