"C'était dur de regarder, mec", explique Chris Andersen à Yahoo ! Sports. "Je suais, je hurlais devant ma télévision pour encourager mes potes. J'essayais d'être un supporteur depuis ma chambre mais c'était vraiment dur."Si le pivot remplaçant du Heat ne regrettait pas son geste avant le match, ce moment difficile l'a fait relativiser :
"C'était vraiment dur, j'ai retenu la leçon. Je dois garder le contrôle de moi-même, peu importe le niveau d'intensité du match. Je suis venu ici pour jouer et je dois continuer à jouer. Jouer intelligemment, de la bonne manière."Comme quoi, même à 34 ans, on n'en finit plus d'apprendre. Passé par de nombreuses étapes difficiles (suspension de deux ans, produits stupéfiants peu recommandables, etc.), le "Birdman" a repris de sa superbe en débarquant en Floride. A Miami, il a su s'imposer comme un remplaçant de luxe, capable d'apporter de l'énergie et de combler à lui seul ou presque le manque de taille dans la raquette des champions en titre. Une résurrection pour Chris Andersen.
"J'essaye de gagner un titre, pas d'aller en finale. Gagner un titre voudrait dire que l'agonie, la douleur, la sueur, le sang et les os brisés... tout ça n'a pas été fait en vain."Les Pacers sont prévenus, l'oiseau est surexcité...