Chris Andersen, le retour du « Birdman »

Revenu de nulle part cette saison, Chris Andersen a été le premier joueur à soulever le trophée de champion de la Conférence Est.

Chris Andersen, le retour du « Birdman »
Comme le veut la tradition, Alonzo Mourning et Micky Arison, le proprio du Miami Heat, ont présenté le trophée de champion de la Conférence Est, le troisième de suite, après la victoire des Floridiens. Au moment de soulever le trophée, pas de LeBron James ni de Dwyane Wade pour ouvrir le bal. Chris Andersen fut le premier joueur à se voir remettre la coupe des mains du boss.
"C'est incroyable de soulever ce trophée, mais je veux en soulever un autre (celui de champion NBA)", résumait sobrement le "Birdman" à Sports Illustrated.
Revenu de loin (affaire de pédophilie, bannissement de la ligue...), Chris Andersen a apporté toute son énergie depuis son arrivée au Miami Heat. Hormis quelques fautes techniques ou suspensions comme ce fut le cas lors du match 6, l'ancien joueur des Nuggets fait désormais plus parler de lui pour son apport essentiel au sein de l'équipe des champions en titre que pour son lourd passé. Il a encore beaucoup donné hier soir avec 7 points et 5 rebonds (tiens, tiens la théorie des cinq rebonds...*) en 17 minutes de jeu. L'oiseau jouera encore un rôle de "facteur X" dans les finales NBA à venir, face aux San Antonio Spurs. A 34 ans, nul doute qu'il est motivé comme jamais... * : Théorie statisticienne selon laquelle le Miami Heat ne perd pas lorsque Chris Andersen prend au moins 5 rebonds. Fonctionne aussi lorsque LeBron James enfile son slip porte bonheur.