Choquée, Sandrine Gruda était prête à accepter un autre rôle

Sandrine Gruda a réagi à sa non-sélection pour les Jeux Olympiques. La meilleure marqueuse de l'histoire des Bleues a du mal à encaisser.

Choquée, Sandrine Gruda était prête à accepter un autre rôle

On attendait la réaction de Sandrine Gruda à sa non-sélection pour les Jeux Olympiques 2024, vraie bombe de l'annonce du groupe choisi par Jean-Aimé Toupane et Céline Dumerc jeudi soir. Elle est arrivée par le biais d'une interview accordée à Basket Europe. Et comme on pouvait s'y attendre, la meilleure marqueuse de l'histoire de l'équipe de France, certes blessée et en difficulté cette saison avec l'ASVEL, n'a pas bien digéré la chose.

Gruda a révélé avoir appris la nouvelle il y a plus d'une semaine, lors d'un entretien à Paris très bref avec Jean-Aimé Toupane, qui lui a signifié qu'elle ne ferait pas partie du groupe, même élargi, pour la campagne olympique.

"Je suis choquée. Je subis la situation. Ce n'était pas mon plan. Je voulais pouvoir arrêter après les Jeux, remercier le public une dernière fois pour toutes ces années passées. Et ça je ne pourrai pas le faire. Même pas porter ce maillot bleu une dernière fois.

C'est pourtant quelque chose qui m'était si cher. [...] L'équipe de France a toujours eu une place prioritaire. Même quand j'allais en WNBA, j'y allais en ayant vu au préalable avec le staff que je puisse revenir à temps pour l'équipe de France. Pour moi, l'équipe de France devait être le projet de départ et le point d'arrivée dans ma carrière, et là ça n'est pas possible et ça m'attriste énormément".

Outre sa déception de ne pas disputer la compétition, Sandrine Gruda semble ne pas comprendre pourquoi on ne lui a pas proposé de tenir au moins un rôle plus réduit au sein de l'effectif.

"De ce qu'il m'explique, je comprends que je ne correspond plus au plan de jeu qu'il veut appliquer en équipe de France. [...] J'avais envisagé d'accompagner cette jeunesse, pas seulement sur le terrain mais au niveau de l'équilibre émotionnel. D'être une sorte de leader mentale, qui est au soutien moral et mental de ce jeune groupe. [...] Je ne revendiquais pas un temps de jeu, mais je me voyais contribuer à bien des niveaux pour faire briller la France".

Jean-Aimé Toupane a convoqué 18 joueuses pour la préparation pour les Jeux Olympiques. Dans le secteur intérieur, où aurait dû se trouver Sandrine Gruda, le sélectionneur a retenu Iliana Rupert, Marième Badiane, Alexia Chery, Dominique Malonga et Ana Tadic.

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Alors j'ai toujours eu du mal à récompenser un.e athlète pour service rendu. On n'est pas sélectionner en EDF pour faire plaisir.
Ce qui est pris en compte c'est le plan de jeu, l'esprit de groupe, le vivre ensemble etc...

Sur le fait qu'il y ai des doutes sur son physique, je l'entends au vu des récents déboires qu'elle a rencontré mais bon il y a toute cette partie de la vie du Groupe, d'expérience qu'elle a et Dieu sait qu'elle a la capacité à accompagner un groupe.

Ce qui me gène le plus c'est que c'est un groupe élargi, on ne se donne même pas la possibilité de tester, voir, ressentir ce que ça pourrait donner.

Perso je l'aurai clairement sélectionner, elle a trop de basket en elle pour être un poids mort dans un groupe. Ensuite tu fais la préparation et tu regardes comment ça vit, interagit etc...

Là ça donne quand même l'impression d'une punition suite à ses propos l'année dernière... ultra triste pour elle
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Et pourquoi pas Zidane en équipe de France de football pour ce qu'il a fait! Il mérite bien les JO.
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De Colo n'a pas eu le même traitement, il est au moins dans la liste.
Gobert s'il est en finale NBA, loupera le début de la préparation, Collet a déjà dit que c'était acceptable et anticipé.

Les femmes ne sont pas mises dans les mêmes conditions que les hommes et n'ont paas droit au même respect...
Autant la NBA est plutôt progressiste (pas sur tout, coucou Miles Bridges, Ja Morant ou Brandon Miller), autant la FFB a l'air d'avoir 15 ans de retard à ce sujet, c'est triste et bien dommage.
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