Et si Chicago transférait Derrick Rose ?

Imaginez-vous le choc. Les Bulls transfèrent Derrick Rose. Impossible ? Oui et pourtant, Chicago pourrait viser le titre dès 2015. Fiction et explications.

[caption id="attachment_126545" align="alignleft" width="300"] Derrick Rose : "Pourvu qu'ils ne m'envoient pas à Milwaukee..."[/caption] L’idée va en choquer plus d’un. Mais la théorie qui va suivre, proposée par un journaliste de Yahoo! Sports, a tout de même du sens. Et si les Chicago Bulls transféraient Derrick Rose ? L’auteur de cette théorie évoque le parallèle entre la superstar de la Windy City, actuellement en convalescence et qui n’a disputé que 50 matches en trois ans, et Anfernee Hardaway lorsqu’il évoluait au Magic. Idole montante de la ligue, « Penny » était lui-aussi sujet aux blessures à répétition. Si on ne souhaite pas le même destin à Rose, notons tout de même qu’Hardaway n’est jamais parvenu à revenir au niveau de jeu qui était le sien avant ses blessures. C’est le risque actuel avec le plus jeune MVP de l’histoire. Parviendra-t-il à regagner une grande partie de son explosivité tout en faisant évoluer son jeu afin de devenir encore plus dominant qu’il y a trois ans ? Parviendra-t-il vraiment à porter sa franchise vers les sommets après une rupture des ligaments croisés du genou et une grave blessure au ménisque ? Les Chicago Bulls prendront le risque de croire au lui et ils auront peut-être raison. Non, « Chi-Town » ne se séparera pas de son enfant prodige. Mais rentrons désormais dans un univers parallèle où les dirigeants se mettaient en tête de se séparer de leur champion. En échange, Chicago négocie l’un des trois premiers choix de la prochaine draft. Là, la franchise a l’embarra du choix : Joel Embiid, Jabari Parker, une autre superstar de Chicago, Andrew Wiggins, Marcus Smart, Aaron Gordon, Julius Randle, etc. Peut-être pas une superstar en puissance mais sans doute un futur All-Star capable d’endosser rapidement un rôle de lieutenant de luxe au sein d’une équipe ambitieuse. Dans sa théorie, le journaliste de Yahoo opte pour Wiggins. On préfère sélectionner Randle afin de former une raquette de fous furieux avec Joakim Noah. Ou alors, Marcus Smart pour rendre la place de « D-Rose » à la mène. En se débarrassant de Derrick Rose, les Bulls libèrent 20 millions de dollars dans la masse salariale. Ajouté à l’amnistie de Carlos Boozer, la franchise peut désormais recruter sur le marché des transferts. Épuisé à New York, Carmelo Anthony n’hésite pas et signe direct dans la « Windy City ». Avec Tom Thibodeau, la superstar acquiert une nouvelle mentalité. La défense collective et les séances musclées du coach lui font travailler ses points faibles. Motivé comme jamais à gagner le titre, « Melo » sort la saison de sa carrière en 2015. Pour driver le tout, Chicago a besoin d’un meneur talentueux. Kirk Hinrich n’a pas été conservé pour libérer de la masse salariale mais les Bulls ont désormais l’occasion d’ajouter un autre contrat maximum à leur équipe. Gar Forman met le paquet sur Greg Monroe, en disgrâce à Detroit. Les Pistons n’osent pas s’aligner, préparant déjà une extension pour Andre Drummond. Voici donc un aperçu de l’effectif pour la saison 2014-2015 : Joakim Noah – Greg Monroe – Carmelo Anthony – Jimmy Butler – Marcus Smart Un cinq de malade avec un backcourt capable d’éteindre n’importe quel backcourt, une raquette complémentaire et un scoreur au meilleur de sa forme. Le banc n’est pas en reste. Nikola Mirotic, débarqué du Real Madrid, confirme son potentiel. Taj Gibson vient toujours apporter sa gouache avec Mike Dunleavy, Tony Snell, D.J. Augustin mais aussi Ben Gordon, de retour à Chicago. Avec leur choix de draft en 2014, les Bulls misent sur un intérieur de qualité (ou n’importe quel poste en fait). Juin 2015, les Bulls fracassent Oklahoma City en finale. Devant son ancien public, Marcus Smart ralenti Westbrook pendant que Durant et Anthony se livrent à un duel de malades. 40 points de moyenne chacun sur la série. Chicago est sacré champion pour la septième fois de son histoire. Et Melo est élu MVP. Tout ça grâce au trade de Derrick Rose. CQFD.

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