Les Chicago Bulls inventent le « Pandemic Game »

Les Chicago Bulls jouaient avec une brochette de joueurs malades hier soir, de quoi s'affubler le surnom de "Pandemic Game".

Les Chicago Bulls inventent le « Pandemic Game »
S'ils se sont battus comme des lions une nouvelle fois, les Chicago Bulls faisaient peine à voir sur le terrain, hier soir. Non pas de part leur niveau de jeu mais plutôt par leur état physique. En effet, plusieurs joueurs de la Windy City se sont refilés le virus qui traînent, à mi-chemin entre la gastro-entérite et la grippe. Si James Harden a revisité le flu-game de Michael Jordan il y a deux jours, les hommes de Tom Thibodeau ont donc inventé le "Pandemic Game" pour reprendre l'expression du columnist du Chicago Tribune, Teddy Greenstein. Premier touché et absent hier soir, Luol Deng. Peu habitué à prendre place sur le banc, le Sud-Soudanais n'a pas pu tenir son rang hier et a été contraint de déclarer forfait juste avant la rencontre. Nate Robinson et Taj Gibson ont joué malgré la maladie. Kryptonate a même passé 42 minutes sur le parquet mais vu son état de souffrance une fois sur le banc, on comprend que le petit meneur des Chicago Bulls se sentait mieux sur le terrain.
"J'ai vomi une ou deux fois (dans un sceau qu'il gardait avec lui sur le banc", plaisante Nate Robinson. "Je ne sais pas s'il aurait sifflé faute si j'avais vomi sur Deron Williams, il faudrait regarder les règles."
Ajouté aux blessures de Kirk Hinrich, Derrick Rose, les Chicago Bulls étaient donc diminués cette nuit, comme durant la quasi-totalité de la saison.
"On n'a jamais eu tout le monde en bonne santé au même moment", expliquait Taj Gibson, livide après la rencontre. "Mais on continue de se battre, on ne cherche pas d'excuses."
Les joueurs des Chicago Bulls devront puiser dans leurs dernières ressources s'ils espèrent arracher l'exploit en allant s'imposer au Barklay Center de Brooklyn, samedi prochain lors du dernier match de la série. Images via BeyondTheBuzzer