"Les mecs ne manquaient pas de respect comme ça à New York quand nous étions joueurs. Ils n'auraient jamais parlé comme ça. Si quelqu'un avait dit ça à l'époque où je jouais, il aurait eu des problèmes, c'est clair. On ne me manque pas de respect comme ça alors que je peux régler ça sur le terrain ensuite. Que ce soit en conférence presse, ou en interview, si je fais partie de l'équipe et que je vois quelqu'un lui manquer de respect comme ça, je suis obligé de faire quelque chose. [...] Pour ce qui est du terrain, il faut être capable de donner tort aux gens. Les mecs qui jouent doivent entrer sur le parquet avec l'envie de dire : 'C'est l'endroit où il faut être'. Ils doivent gagner et être solides. Tu ne fais pas taire les gens en perdant des matches".
Une déclaration qui sent bon les 90's, cette époque révolue où les adversaires se présentaient parfois au Madison Square Garden avec la peur au ventre. Aujourd'hui, ce sont malheureusement les fans et les joueurs des Knicks qui sont timorés à l'idée de vivre de nouvelles désillusions. Au passage, Charles Oakley a évoqué l'incident de février 2017, lorsque la sécurité du MSG l'avait expulsé de la salle pour un comportement jugé perturbateur en tribunes. Si la NBA avait publié un communiqué indiquant que Dolan et Oakley s'étaient rencontrés et excusés tous les eux, il n'en est rien. L'ex-pivot des Bulls et des Raptors attendait de vraies excuses publiques de la part du propriétaire des Knicks."Adam Silver a publié un communiqué sans que je le sache. On s'est effectivement rencontrés, mais on n'en est pas arrivés à une conclusion. Je suis rentré à mon hôtel après le rendez-vous et je me suis endormi. Ils m'ont appelé 10 fois pendant ce temps là. Puis ils ont publié le communiqué. [...] J'ai déposé une plainte pour diffamation (Dolan avait accusé Charles Oakley d'être alcoolique, NDLR) et elle suit son court. Cet homme continue de faire la même chose : il tyrannise les gens".
A priori, on ne verra pas Charles Oakley dans son ancien antre prochainement...