« C’est pour cette raison que cette ligue craint. Ecoutez, je déteste les statistiques analytiques. Je les déteste.
Vous ne pouvez pas gagner à ce jeu en tirant juste à trois-points à moins que vous n’ayez Steph, Klay et Kevin Durant. Ces gars peuvent faire des stats avancées. C’est la seule raison pour laquelle ça marche.
Maintenant, ils ont totalement éliminé les grands du jeu, alors que si je jouais contre les Warriors, je les battrait physiquement à l’intérieur. Je les ferais jouer des grands.
Vous avez tous ces autres gars dans la ligue qui disent ‘tirons à trois-points, tirons à trois-points, tirons à trois-points’. Mais moi je dis, à moins que vous ayez Klay, Steph et Kevin, ça ne va pas marcher. »
Charles Barkley poursuit :« Je ne comprends pas pourquoi tout le monde veut jouer small contre les Golden State Warriors. Vous n’allez pas les battre comme ça. Mais vous avez tous ces abrutis qui aiment les stats analytics, c’est eux qui tiennent la NBA désormais, et ils essaient de faire comme si avoir un bon big man est quelque chose de mauvais. Je veux dire, il peut vous avoir des layups, il peut vous apporter des dunks, il peut provoquer des fautes chez l’équipe adverse. Mais tout Dun coup, une équipe fait quelque chose parce qu’ils ont trois des meilleurs attaquants de l’histoire et tout le monde fait ‘essayons ça!’
Eh bah, vous pouvez essayer, mais vous n’allez pas mieux shooter que ces trois gars. Donc vous perdez votre temps. »
Charles Barkley n’a pas tort sur le sort des big men ces dernières années. C’est souvent comme ça avec les révolutions, tout le monde s’y engouffre, de manière excessive parfois, avant qu’un véritable équilibre soit trouvé. D’ailleurs, les big men recommencent petit à petit à avoir de l’impact. S’ils ne jouent certes pas de la même manière que les pivots des 90s, Joel Embiid, Anthony Davis et d’autres remettent le jeu des grands au goût du jour. Le numéro 1 de la dernière draft n’est pas non plus un extérieur. D’ailleurs, en signant DeMarcus Cousins, les Golden State Warriors vont dans le sens qu’un intérieur de talent peut apporter. Et si après avoir révolutionné la manière dont on joue ces derniers temps, c’était eux qui, avec DMC, permettaient à la ligue de retrouver un équilibre dans le jeu des équipes ?