« J’ai continué à travailler sur mon jeu. Nous avons plein de nouveaux joueurs ce qui va libérer des shoots », a-t-il confié à l'occasion d'une interview accordée au site officiel des Houston Rockets. « Dwight Howard va subir des prises à deux et James va jouer comme le joueur qu’il est. Je dois être prêt à rentrer mes tirs et devenir un shooteur plus constant. J’ai travaillé tous les jours et j’ai multiplié les shoots. J’ai embauché Ron McClanaghan cet été j’ai travaillé avec les meilleurs joueurs de la NBA. J’ai travaillé à OHoops à Orlando. Jamais je ne me suis entraîné aussi dur de toute ma vie. »En attendant de pouvoir démontrer ses progrès sur le parquet, Chandler Parsons est déjà satisfait d'avoir gagné en puissance pendant l'intersaison. Avec quelques kilos en plus, le sniper de Houston entend bien élargir sa palette offensive pour devenir également plus efficace près du cercle.
« Je suis en grande forme. J’ai pris plus de 3 kilos. Je me sens bien avec mon jump-shot […] J’ai ensuite essayé de bosser sur mon jeu au poste bas. A 90% du temps du temps, les adversaires vont être plus petits que moi. Si j’ai la possibilité de jouer au poste sur quelqu’un ou d’éviter le contre, je le ferai. »A l'aube de sa troisième saison NBA, Chandler Parsons souhaite que ses progrès se traduisent en victoires pour des Rockets plus ambitieux que jamais. Et si les Texans ont contre toute attente décroché son billet pour les playoffs à l'issue de la saison dernière, ils auront cette année un statut de favori à assumer.
« C’est ma troisième saison. Donc maintenant, j’espère pouvoir combiner ce que j’ai fait défensivement lors de ma saison de rookie avec mes progrès offensifs de la saison dernière », ajoute-t-il. « C’est l’état d’esprit que nous devons avoir. Il faut qu’on donne le ton offensivement dès l’entame de match. Nous savons que nous pouvons marquer de partout et nous devons nous dire que nous pouvons gagner des matches même quand ça tourne mal. James et moi devons vraiment prendre conscience de ça et prendre les devants. Surtout dans le périmètre. »Et avec un groupe désormais plus homogène et des joueurs plus soudés, Parsons est persuadé que les Rockets parviendront rapidement à trouver les automatismes et à atteindre leurs objectifs.
« C’est différent car ce n’était pas comme ça pendant mes deux premières années. Les joueurs n’étaient pas aussi proches et ne se voyaient pas en dehors du terrain. Désormais, nous sommes de la même génération et nous avons les mêmes passe-temps. Nous avons tous envie d’aller dans les mêmes endroits et c’est cool car nous nous sentons presque comme à l’Université. Je pense que ça aide quand vous devez ensuite aller à la guerre sur le terrain en sachant qui joue avec vous. »