Ces histoires derrière les 30 maillots City Edition 2022-2023

Derrière les 30 maillots City Edition se cachent des histoires et des références dont vous n'aviez pas idée. Le Basketographe vous les révèle.

Ces histoires derrière les 30 maillots City Edition 2022-2023

On vous a déjà proposé par le passé quelques articles du Basketographe, sur l'histoire du logo iconique des New York Knicks, celle du "pire" maillot de tous les temps, ou d'une histoire assez folle impliquant Jack Nicholson, Roman Polanski et les Los Angeles Lakers. Aujourd'hui, on vous relaye son travail sur les maillots "City" en NBA pour la saison 2022-2023.

Derrière chaque design, se cache une référence et une histoire. Voici quelques exemples pour vous donner envie de lire les 30 concoctés par Le Basketographe.

Les Warriors et le déroutant hommage aux femmes

Conçu par l’artiste Allison Hueman, basée à Oakland, l’uniforme des Warriors intègre plusieurs éléments de design originaux. La pièce maîtresse du maillot, une rose jaune, représente les femmes qui insufflent le changement et dirigent sans peur.

Les rayons de soleil qui émanent de la poitrine, symbolisent le pouvoir d’émancipation des femmes et le dégradé de couleurs représente la diversité de la Bay Area. Le résultat, un peu déroutant, débouche sur un uniforme unique qui témoigne des racines profondes des Warriors dans la communauté. Enfin, la police d’écriture des Warriors s’inspire de la signalétique Art déco des sites historiques de la baie.

Miami et le souvenir du shoot de Ray Allen

L’uniforme du Miami Heat reprend celui de l’année dernière en passant du noir au blanc comme couleur de base. Pour son inscription principale, l’uniforme présente une fois de plus un agrégat des polices d’écriture présentes sur d’anciens maillots. Le maillot comprend également la mention « 15 STRONG », symbolisant l’unité de l’équipe lors de leur titre gagné face aux Spurs en 2013, et un liseré jaune rappelant les cordes de sécurité sorties par le personnel de l’American Airlines Arena quelques secondes avant le tir de Ray Allen dans les dernières secondes du Game 6.

Phoenix célèbres les tribus amérindiennes

L’uniforme des Suns célèbre les cultures amérindiennes et les 22 tribus indigènes qui vivent dans cette région depuis des milliers d’années. La couleur turquoise représente la pierre de protection, ou pierre vivante, qui a une signification particulière dans la communauté indigène locale. Le maillot est orné du logo principal des Suns centré sur la poitrine et d’une bordure rouge qui représente la couleur de la terre. Les côtés du maillot mettent en évidence un motif traditionnel.

Un ruban noir accueille de multiples inscriptions signifiant « soleil » dans toutes les langues tribales de l’Arizona. On remarquera aussi la présence d’un ballon de basket entouré de 22 plumes rouges, jaunes, blanches et noires, les couleurs de la roue médicinale traditionnelle, représentant les quatre directions et les cycles de la vie.

Les Hawks et la confusion Peach/Pitch 😅

Cet uniforme est une nouvelle version de l’uniforme Peachtree des Hawks lancé il y a trois saisons. Le terme Peachtree est un clin d’œil aux racines de la ville et fait référence à la rue principale d’Atlanta, Peachtree Street, autour de laquelle la ville est construite. Ce nom est tellement populaire à Atlanta, qu’il existe des dizaines de rues avec ce terme. La ville est même surnommée « The Big Peach ».

Mais revenons au maillot : le dégradé d’orange et le design représentent l’énergie et l’incroyable dynamisme de la ville. Le symbole pêche/basketball, sur sa boucle de ceinture, est un ultime hommage à la Géorgie, « l’État de la pêche ».

Pour les curieux qui se demandent ce que viennent faire les pêches à Atlanta, il faut creuser dans l’histoire de la région. Avant la construction de la cité, une tribu indienne vivait dans un village du nom de Standing Peachtree, ou plutôt Standing Pitchtree. Le village tirait son nom de l’abondance de pins qui s’y trouvait et de la récolte de résine (« pitch » en VO). En prenant possession de la région, les colons auraient donc confondu les deux termes.

Detroit et la patte Big Sean

L’uniforme des Pistons a été conçu en collaboration avec le rappeur Big Sean, dont l’enfance à Détroit a inspiré une grande partie de sa musique. L’uniforme rend hommage au gymnase de Saint Cecilia, surnommé « The Saint », où de nombreuses légendes ont joué. Véritable institution à Detroit, « The Saint » a été une lueur d’espoir pour de nombreux habitants de Détroit et a créé un endroit sûr pour jouer au basket. La couleur verte correspond au logo du gymnase.

La citation inscrite sur le sol du gymnase « Where stars are made, not born » est reprise sur le maillot. On retrouve aussi la signature de Big Sean et un trio d’étoiles sur le maillot et le short, faisant référence à l’histoire des Pistons et leurs trois titres gagnés en 1989, 1990 et 2004. Enfin, le short est orné d’une réplique du vitrail du gymnase.

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Pour retrouver les 25 autres références, avec peut-être celle liée à votre franchise préférée, rendez-vous sur Le Basketographe !

 

Les maillots City sont sortis… ce n'est pas fou