[superquote pos="d"]"Transformer cette expérience malheureuse en quelque chose de positif"[/superquote]"En attendant qu’Amel arrive, que la cérémonie se passe, je plane un peu. Je suis sur mes béquilles, mon téléphone est prêt à exploser avec tous ces messages que j’ai du mal à ouvrir sans avoir un pincement au cœur. En plus je vois le groupe impacté par ce bazar et ce n’est pas l’idéal pour préparer la Turquie. J’ai envie de me faire toute petite. Ce n’est plus ma compétition mais comme l’a dit Valérie Garnier, les Jeux ne sont pas terminés ! Ils n’ont pas commencé ! Je ne veux pas parasiter les choses, mais j’ai un rôle à jouer, et si ce n'est pas du tout celui que j’avais prévu, à moi de l’accepter", a indiqué Céline Dumerc pour la FFBB. "Tout le monde se met à ma place. Cela m’a permis d’extérioriser et de mieux encaisser la nouvelle plutôt que de ruminer toute seule. Tu consoles les autres en fait, ils sont presque plus tristes que toi. Il y a pire dans la vie, il faut savoir relativiser. Et ici il y a une énergie… Si j’ai la chance de pouvoir rester, je vais devenir supportrice de mon équipe mais aussi des basketteurs. J’essaye de transformer cette expérience malheureuse en quelque chose de positif."Quant à la question de son éventuelle fin de carrière internationale, la futur meneuse de Basket Landes, se donne encore un peu de réflexion.
"Avant les Jeux je ne savais pas répondre à cette question. Je voulais me laisser le temps. Finir comme ça ne m’enchante pas. Il faut que je me rétablisse, que je sache exactement ce qu’il en est de cette blessure : opération ou pas. J’ai une saison avec mon nouveau club de Basket Landes qui va débuter. La réflexion sur l’équipe de France viendra après. Si j’en ai la capacité et l’opportunité je me dis que je ne peux pas m’arrêter sur une blessure. Les mois à venir et mon corps détermineront si je peux poursuivre."En l'absence donc de Céline Dumerc, les Bleues entameront leur campagne olympique samedi à 17h face à la Turquie.