La Team REVERSE/BasketSession était présente en force à Paris pour les NBA Paris Games 2025, avec Antoine, Shaï, Benjamin et Pierre-Armand. Du coup, on s'est dit que l'on regrouperait nos impressions, remarques et autres bêtises, en ajoutant celles des camarades restés sur leur canapé. Toute remarque évoquant le Texas sont bien entendues sorties de l'esprit torturé - mais brillant - de "Moub Deep".
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- On a vu Coyote, la mascotte des Spurs, venir checker Antoine Pimmel dans le tunnel qui mène au terrain, comme s’ils se connaissaient depuis 20 piges. C’est peut-être le plus grand mystère de ces NBA Paris Games 2025.
- Rick Carlisle ressemble toujours quand même pas mal à Jim Carrey. Et même s’il sourit BEAUCOUP moins que lui, ça le rend éminemment sympathique.
- Il y avait Candace Parker près du terrain lors du game 1, mais elle n’a pas été mentionnée parmi les légendes présentes à ce match. On a dû retenir Shaï, qui était en train de partir se battre avec les organisateurs après ce blasphème. Heureusement, ils se sont textés après et CP3 - la vraie - a réussi à le calmer avec un "Hi" et un emoji en coeur.
- D’ailleurs, on a aussi dû convaincre la sécu de ne pas virer Shaï des tribunes après qu’il se soit cru au Vélodrome après avoir vu les joueurs du PSG apparaître sur le grand écran et se soit mis à scander des “Paris, Paris, on t’en… courage à aller te faire voir”. Remarquez, il serait passé en mode full hooligan s'il avait vu Lilian Brassier au match.
- Par contre, c’est Shaï et Pierre-Armand qui ont dû retenir Antoine d’entrer de force sur le terrain pour remplacer Julian Champagnie, trop brouillon à son goût.
- On a souvent été dans la même zone que Brian Windhorst et on a attendu en vain qu’il reproduise le meme légendaire avec les deux index levés. Ne rencontrez jamais vos idoles.
- Au NBA Paris Jam, on a vu notre ami Waxx (le #22) essayer de défendre façon Bad Boys de Detroit sur Etienne Ca, 2m08. Un mec qui a supporté les dernières décennies de basket des Pistons ne va pas se laisser impressionner par si peu !
- Reproduire certaines animations et traditions des salles NBA est parfois un exercice périlleux. Autant on valide largement l’incontournable “Go Spurs Go”, mais faire répéter “2 shots” à chaque passage sur la ligne a forcé Antoine Pimmel à quitter la salle avant le garbage time pour calmer ses nerfs. Des témoins l’auraient entendu hurler “2 shots” dans un bar de la gare du nord vers 2h45 du matin.
- On a adoré les vestes à paillettes de Mary Patrux qui s’est mise comme toujours à la hauteur de l’évènement en illuminant le plateau de Bein et toute sa tribune.
- Sans enlever le moindre crédit à leurs interprétations, on aurait aimé voir des artistes différent(e)s chanter les hymnes sur le second match. Selon les rumeurs Fergie et RineCo étaient disponibles, avec des tarifs abordables.
- A l’exception de Tony Parker et Boris Diaw, le grand vainqueur de l’applaudimètre sur les deux matches, c’est quand même Manu Ginobili. Le divin chauve est toujours dans le cœur des gens. On regrette juste l’absence de Tim Duncan et Bruce Bowen, qui auraient sans doute eux aussi eu droit à un bel hommage.
- Sur le League Pass, les commentateurs d’Indiana continuaient encore de galérer à prononcer le nom Wembanyama. Va falloir vous y mettre à un moment quand même, les gars…
- Pour ceux qui revenaient des États-Unis, l’ambiance était tout de même assez différente de ce dont les Spurs ont l’habitude au Frost Bank Center. Rien d’étonnant compte tenu du prix des places, du nombre d’invités, et du manque d’attache locale aux deux équipes. Mais tout de même, le premier match semblait bien silencieux.
- Il n'y a d'ailleurs que Benjamin Moubèche pour se souvenir que l'AT&T Center s'appelle désormais le Frost Bank Center.
- La team REVERSE/BasketSession, ou du moins une petite partie, a enfin pu se rencontrer. Inutile de vous décrire les tensions entre Dark Pimmel et “notre stagiaire” Benjamin, ennemis naturels.
- Victor Wembanyama avait l’air vraiment très satisfait de sa semaine à Paris. Après une grosse claque contre les Pacers, on ne s’attendait pas forcément à le voir sourire en conférence de presse, et pourtant… Ce retour à la maison semble avoir fait beaucoup de bien au Français juste avant la partie la plus difficile de la saison régulière, et ça fait chaud au cœur.
- Finalement, il a fallu faire place au Prince Hali ©️.
- Le français impeccable de Pascal Siakam et Bennedict Mathurin, qui nous ont donné l’impression d’avoir deux fois plus de tricolores pour ces deux rencontres. Mais Pascalou l’a bien martelé cette semaine : il ne se la jouera pas Joel Embiid, donc pas de lettre à M*cron pour lui demander la nationalité et nous faire miroiter une venue en équipe de France.
- Scooby, le chien qui s’est produit à la mi-temps du deuxième match, et son dunk à 360 degrés qui a fini dans le top 5 des actions les plus applaudies de l’événement.
- Le métro de ses grands morts qui nous ferait presque regretter les routes texanes.
- Les 1500 journalistes sur place (au moins, et encore c’est une estimation basse) qui ont passé la semaine à parler de basket. On était au premier match de Wembanyama au Madison Square Garden, où les Américains parlaient déjà de « cirque médiatique », mais ce n’était pas la moitié de la folie des NBA Paris Games. Maintenant, on a hâte de retrouver le calme de la salle de presse de San Antonio.
- Moment assez drôle durant le deuxième game, quand Brian Windhorst est allé posé quelques questions à Harrison Barnes juste avant le deuxième quart-temps. Le journaliste a voulu faire dans l’humour en anglant sa première question à Barnes autour du fait qu’il était visiblement allé voir des défilés de mode plus tôt dans la semaine, et le gars a répondu en mode automatique sans même esquisser un sourire “On a joué dur, il faut qu’on continue à jouer dur, en jouant dur on jouera plus dur”. Barnes n’était pas venu pour blaguer.
- D’ailleurs, Barnes, c’est l’un des seuls qui est vraiment, vraiment, vraiment venu jouer. Deux gros games pour l’ancien champion NBA.
- Pierre-Armand et Shai qui ont empêché Benjamin de mettre de la mort aux rats sur le parquet de l'Accor Arena, histoire d’empêcher Haliburton de faire sa traditionnelle photo d’après match.
- Les fans des Spurs qui brandissent une pancarte avec la photo du Mook “Spurs”, et qui passent en direct sur le League Pass. Théo s’est transformé en Tatum en hurlant dans son salon “we did iiiiiiiit”...!
- Parker, El Manu, David Robinson, Oscar Robertson et Tiago Splitter, ça aurait fait un 5 bien propret quand même.
- L’Histoire la plus folle de la semaine ? Apparemment celle du bus des Pacers. A en écouter Rick Carlisle et certains joueurs, c’était un truc de fou. On ne sait pas si c’est Esteban Ocon qui conduisait leur car mais tous les Américains ont été marqués par les couilles du chauffeur, pardonnez-nous l’expression. Du coup, on aimerait bien des images. Voire carrément un livre sur les aventures des Pacers au moment où ils quittaient Bercy pour rejoindre les différents coins de Paris.
- Odell Beckham JR et deux autres joueurs NFL ont été présentés au public en tant que célébrités pendant le premier game. Sauf que personne n’a applaudi et tout le monde semblait n’en avoir absolument rien à secouer, ce qui a bien fait chier OBJ apparemment. Ben ouais mec, ici, le football, ça se joue avec les pieds.
- Stephon Castle a du jump. Bon, ça, on le savait. Mais on a pu le voir claquer quelques dunks travaillés - sans doute pour le concours de dunks du All-Star Weekend - à l’échauffement et, attention, ça décolle. Ses coéquipiers nous ont d’ailleurs assuré qu’il gagnerait le contest. Ils en avaient même l’air bien persuadés.
- Dans le premier match, on a un moment eu l'impression que Victor avait un triple-double, voir même un quadruple-double avec passes et contres, dans les pattes. On n'allait quand même pas trop en demander non plus, mais ça aurait eu de la gueule qu'il succède à David Robinson, dernier joueur à en avoir réussi un en NBA, sur le sol parisien.