« On joue pour perdre. Lorsque vous perdez de cette manière, à la maison, en déplacement, vous réfléchissez beaucoup. Vous êtes tendu et vous jouez sur la pointe des pieds. On ne donne pas l’impression d’être ensemble et de s’en sortir. »Les New York Knicks ne ressemblent même pas à une équipe. Evidemment il y a des joueurs de qualités dans l’effectif mais l’ensemble manque de cohésion et d’identité.
« On savait qui nous étions l’an dernier. Cette équipe se cherche encore », ajoute Melo.Par rapport à la formation de la saison dernière qui a atteint le deuxième tour des playoffs à l’Est, les Knicks ont ajouté quelques joueurs (Beno Udrih, Metta World Peace, Andrea Bargnani, Tim Hardaway Jr) mais ils ont perdu des cadres du vestiaire. Carmelo Anthony évoquait récemment la présence déterminante des vétérans – Jason Kidd, Kurt Thomas, Rasheed Wallace – l’an dernier. Ces trois-là ne sont plus dans le coin et ça se sent. En leur absence, la superstar est obligée de prendre la parole. Il n’est plus seulement le leader sur le terrain mais en dehors également. Il doit guider ses troupes. Or, Melo semble lui aussi dépassé par les événements. Il n’est pas rare d’entendre le joueur répéter six, sept, huit voire dix fois « Je ne sais pas » lorsqu’il est interrogé au sujet des problèmes de sa franchise. Les Knicks ont déjà organisé plusieurs réunions de crise. En vain.
« Je ne sais pas ce que l’on doit faire. Je ne sais pas si on doit se réunir à nouveau et parler pendant des heures mais on doit faire quelque chose », assure Carmelo Anthony.Le temps presse pour New York. Le moral est en baisse et il serait préférable que les tuniques oranges et bleues ne soient pas trop à la traîne.