61, 47,50, 36, 48,51, ce sont les six dernières prises de températures de la fièvre actuelle concernant Damian Lillard. Un coup de chaud historique, comme un hommage à Kobe Bryant. En effet, la légende des Lakers avait, en février 2003, pris feu avec 9 matches consécutifs à plus de 40 points. Sans parler des quatre rencontres d'affilé à au moins 50 points en 2007. Ce qui impressionne, c'est cette facilité que "Dame" dégage. Ses shoots, qui ne sont pas non plus en quantité pharaonique (seulement deux matches à plus de trente tirs), ne sont pratiquement jamais forcés. Et il a la chance de faire partie de ses joueurs, comme Stephen Curry, qui n'ont pas de distance. On le voit prendre des tirs à 9-10-12m sans aucune difficulté. Et en ce moment, ça tombe dedans de manière prodigieuse avec un magnifique 49/86. De quoi émerveiller l'ancien gros scoreur qu'était Carmelo Anthony.
"Je ne pense pas qu'on ait déjà vu quelque chose comme ça. Nous avons vu de grosses perf', des gars qui scorent de plusieurs façons, mais ce qu'il fait, on ne l'a pas vu depuis longtemps."
Evidemment, il y a James Harden dont les exploits sont banalisés depuis deux ans. Mais ce que fait Damian Lillard en ce moment est unique par sa combinaison efficacité-justesse.
"Les équipes essayent d'être plus agressifs et me rendre la tâche compliquée. Je prends ce qu'on me donne. Quand je les vois agressifs, je ne recule pas. Je vais continuer à être agressif au lieu de céder à ça. Il faut provoquer une réaction. Il faut choisir les défenseurs en aide, ceux qui verrouillent la raquette. Et ensuite mettre la balle de là où ils viennent", analyse lui Damian Lillard.
Les défenses des Nuggets, des Spurs et du Jazz sont prévenues.