« On n’est pas à Utah ici et l’équipe n’a pas que Deron Williams et moi. Nous avons cinq scoreurs, donc le nombre de fois où tu touches la balle ne peut pas être le même. C’est un système différent. Tout ce dont les gens devraient se soucier, ce sont les victoires. Critiquez-moi si on perd, mais donnez-nous notre du si on gagne. »C’est vrai que le bilan en saison régulière des Bulls ces dernières années est impressionnant, mais pour le public difficile et connaisseur de Chicago, ce sont les victoires en playoffs qui comptent surtout. Or c’est justement là que Carlos Boozer déçoit le plus. En l’absence de Derrick Rose l’an dernier, il a été incapable de hausser son niveau de jeu pour porter l’équipe. Pourtant, à ce stade-là, sans Rose ni Joakim Noah, on ne peut pas dire qu’il manquait de ballons… Du coup, Booz compte sur un succès collectif pour laver son honneur.
« Pour n’importe quelle contender qui perd l’un de ses meilleurs éléments avant d’en perdre un autre quelques matches plus tard, c’est impossible de gagner un titre. On ne peut pas rester là à pleurer sur notre sort, nos adversaires se fichent de tout ça. Cette équipe a été bâtie dans un but bien précis et il faut simplement qu’on reste en bonne santé pour avoir une chance de l’atteindre. Je n’ai pas encore remporté de titre en NBA, mais je sais que gagner guéri de tous les maux. »C'est vrai, mais pour ça, il faudra forcément que Carlos se mette à mériter un peu plus ses 15 millions de dollars la saison.